review

CLAP DE FIN. (pas totalement)

Bonjour, bonsoir !

Tout d’abord : j’espère que vous allez bien et que vous prenez soin de vous. J’écris ce petit billet assez spécial pour tout simplement annoncer la fermeture de ce blog. Honnêtement, je doute que plus de 5 personnes lisent ces mots mais j’ai décidé de le clôturer tout simplement pour le manque d’intérêt que les gens lui apportaient et que j’ai moi même fini par lui apporter. Le fait de ne jamais recevoir de commentaires, réactions… était assez démoralisant ; forcément j’écrivais avant tout pour moi mais c’est toujours agréable d’avoir un public et de pouvoir échanger avec lui et au final ça a fini par me couper l’envie d’écrire.

J’avais aussi de plus en plus de mal à bien retranscrire tout ce que je voulais dire à l’écrit, j’avais l’impression d’être arrivé au delà de ce que je pouvais produire. Pourtant, j’avais toujours autant envie de partager ce que je regardais, ce que je lisais, mes ressentis sur ci ou ça mais… à l’écrit ça ne passait plus.
J’en suis donc arrivée à me demander : et pourquoi pas tenter autre chose… ? J’aime beaucoup le montage, arranger du son avec de l’image etc… Alors pourquoi pas se lancer sur YouTube ? J’y ai longuement réfléchi et puis … J’ai tout simplement fini par lancer ma chaîne et j’ai sorti ma première vidéo pas plus tard que cette semaine.

Si ça vous intéresse de me suivre là-bas, je vous laisse donc aller y jeter un oeil, j’ai vraiment hâte de pouvoir m’épanouir sur un nouveau support puisque mine de rien ça fait presque 10 ans que je passe d’un blog à l’autre, et il était temps que je m’en détache. Bien sûr que je ne supprimerai pas nerdcape.wordpress.com, j’ai trop de fois fait l’erreur en supprimant mes anciens blogs du coup je n’y ai plus aucun souvenirs, du coup je le laisse ouvert mais définitivement à l’arrêt.

Voilà, encore un long post que j’aurais au final pu résumer en quelques mots mais je pense qu’il fallait au moins que je m’exprime clairement sur pourquoi je changeais de navire, ne serait-ce que pour être ok avec moi-même. Je vous laisse ma première vidéo juste en-dessous et je vous souhaite une bonne journée, soirée, ou nuit !

SMAIVE

SMAIVE #03 – ALORS CETTE 2EME ANNEE DE MEDECINE ? : stage, cours, job étudiant, permis… je vous dis tout !

Bonjour, bonsoir ! 

On se retrouve aujourd’hui pour que je vous raconte ma vie dans un article bilan de cette année universitaire 2019-2020. Vu que j’avais déjà fait 2 articles similaires les 2 années précédentes, certes uniquement orientés PACES, je vais continuer à honorer cette tradition. 

Cette fois-ci, je vais un peu plus varier les sujets puisque j’ai pu avoir un semblant de vie en dehors des études et … j’ai quand même pas mal de chose à raconter finalement. 

ATTENTION : Je vais énormément faire ma ouin-ouin et me plaindre lors de cet article, vous êtes prévenu.e.s. 

En septembre, je suis entrée en 2ème année de médecine après 2 longues années de PACES. J’étais vraiment impatiente de commencer, j’avais enfin l’impression de faire un pas vers mon rêve (petit pas parce que je suis encore là dans 10 ans voire plus) et pour tous les mérites qu’on m’avait vanté de la 2ème année, j’attendais beaucoup. Est-ce que j’ai été déçue ? Oui.

LE STAGE INFIRMIER

Dans ma fac, notre stage infirmier se déroule durant le mois de septembre. J’attendais énormément de ce stage et va savoir pourquoi, je voulais absolument faire quelque chose aux urgences. Sauf que malgré le fait que j’avais un classement assez haut, je n’ai pas réussi à avoir ce que je voulais et au final je me suis retrouvée en UPUP un peu par défaut et beaucoup par maladresse parce que je ne m’étais pas franchement renseignée avant de choisir. 

Pour être honnête… J’ai détesté ce stage. Je n’ai rien fait d’intéressant, je n’ai rien vu de fou comparé à certains de mes camarades qui ont vraiment pu faire et voir des choses intéressantes. Ça a vraiment été un calvaire de tenir jusqu’au bout parce que je n’avais tout simplement pas envie d’y aller. En fait, je me forçais, non pas à y aller, mais à me dire que ce n’était pas si nul et qu’aujourd’hui j’allais peut-être faire quelque chose de bien mais au final j’ai passé le plus clair de mon temps sur assise à ne rien faire. Et ce n’est pas faute d’avoir demandé à tout le personnel soignant du service pour voir s’il y avait quelque chose à faire, j’acceptais n’importe quelle tâche du moment que ça me permettait de faire quelque chose. 

Au final, avec la fatigue accumulée du mois d’août où j’avais travaillé (j’y reviendrais plus tard) et la fatigue physique et mentale du stage, j’ai fini par tomber malade. Au début, je ne voulais pas me soigner, je me disais que ça allait passer et que c’est bon je pouvais bien tenir jusqu’à la fin de mon stage mais au final je me suis retrouvée avec plus de 40 de fièvre. 
Dans un sens, ce n’était pas plus mal parce qu’au moins ça avait écourté un stage où je ne me plaisais pas mais autant dire que je commençais bien l’année.

J’étais assez dégoûtée parce que pour une première expérience dans le monde hospitalier etc, ça s’était vraiment mal passé dans le sens où je commençais à me dire « ok bon comment ça se fait que tout le monde adore son stage et moi je me retrouve là comme une abrutie ». 

Ce que je regrette le plus, c’est sans doute de ne pas avoir pu suivre les médecins du service, ce n’est pas faute de m’être présentée et d’avoir demandé une bonne quinzaine de fois, mais on m’a répondu qu’on n’avait rien à me montrer donc à partir de là… je n’ai pas vraiment osé insister. 

Après je serais mauvaise langue si je disais qu’il n’y avait vraiment rien que j’ai appris et que tout était à jeter. Le personnel soignant était vraiment très gentil avec moi. Je n’ai pas forcément pu voir et faire énormément de choses sur le plan technique mais sur le plan humain j’ai pu apprendre beaucoup de choses. J’ai été confrontée à la mort de patients et c’est vrai que c’est assez… désarçonnant. Je ne les ai pas vu mourir sous mes yeux, mais il arrivait que j’arrive un matin pour découvrir qu’un patient était décédé durant la nuit. J’ai aussi pu voir quelle réaction il était tenu d’avoir vis-à-vis des proches des patients, et mine de rien c’est beaucoup plus délicat que ce que j’aurais pu imaginer. Au niveau humain, j’ai appris énormément de choses. 

De plus, j’étais dans un service avec majorité de sujets âgés et donc polypathologiques. Ainsi, j’ai pu voir beaucoup de pathologies différentes (logique) et même si je n’étais qu’observatrice et non actrice c’était enrichissant. 

LES COURS

Les cours ont débuté au mois d’octobre, et encore une fois (pardon j’ai bien dit que j’allais être plutôt négative ici) on peut dire que la déception était au rendez-vous. Les matières du début du semestre ne me passionnaient pas plus que ça. 

On a commencé avec l’anatomopathologie, grossièrement c’est l’étude de coupes de tissus et cellules, c’est chiant au possible et j’avais vraiment envie de me tirer une balle pendant tout le mois d’octobre. Il y avait aussi l’imagerie, qui était un poil plus intéressant même si je n’ai jamais été fan et cela depuis ma première paces (et c’est toujours le cas à l’heure actuelle). 

Ensuite, il y a eu la pharmacologie, et même si au début ça ne me plaisait pas plus que ça je dois avouer que j’ai fini par beaucoup aimer cette matière. 

Là où j’ai vraiment commencé à apprécier ce que j’apprenais c’est quand l’immunologie a commencé : n’en déplaise à certains (cc Agnès si tu passes par là) c’est vraiment une matière que j’ai trouvé hyper intéressante et j’ai adoré l’apprendre et la réviser. 

La matière suivante, à savoir la pneumologie/appareil respiratoire… On a eu une relation assez chaotique. Au début, je l’aimais bien parce que j’avais l’impression de faire de la « vraie médecine » parce que ça touchait à un organe concret et ensuite j’ai fini par détester au plus haut point (surtout quand je suis arrivée à la partie imagerie du truc, alors là je voulais brûler mes cours). 

Heureusement, la merveilleuse cardiologie arrivait juste après pour me faire oublier sa copine chiante la pneumo. En soit, ce n’est pas une branche qui m’attirait de base, mais j’ai vraiment adoré, c’était vraiment une bonne surprise pour le coup ! 

Bon là, on arrivait à la fin du mois de janvier, sachant que les partiels étaient début février et qu’il restait encore 2 matières, je commençais à avoir chaud. 
Il me restait donc l’infectiologie, que j’ai aussi adoré, d’ailleurs c’est une des branches qui me donnent envie pour un futur métier mais on verra bien à l’avenir. 
Enfin, une matière dont je ne vais pas parler parce que je ne l’ai tout simplement pas vue, par manque de temps comme les trois quarts de ma promo, qui n’est autre que l’informatique médicale

Au final le premier semestre avait plutôt mal démarré mais au fur et à mesure, j’appréciais les matières qui étaient proposées et j’avais vraiment l’impression d’enfin apprendre quelque chose d’utile et de concret. 

Là où ça s’est moins bien passé c’est plutôt sur … mon manque de confiance ? En fait, au fil des jours, et surtout en repensant à mon stage catastrophique, j’avais commencé à développer une sorte de syndrome de l’imposteur et il ne se passait pas une journée sans que je me dise « mais en fait, qu’est-ce que je fous là ? est-ce que je mérite vraiment d’être là ? ». J’avais l’impression d’être bonne à rien et de pas être assez intelligente pour comprendre tout ce qu’on me demandait d’apprendre parce que petit disclaimer mais : certes la paces c’était un volume conséquent de cours à emmagasiner mais ne croyez pas que la p2 c’est 3 pages à lire en diagonale. 

Après de base, je ne suis pas quelqu’un qui se laisse du répit au niveau des études, mais pourtant j’étais stressée pour rien parce que je me disais « mais comment je vais retenir autant de trucs ? » et puis mon syndrome de l’imposteur qui rajouter de l’huile sur le feu : c’était génial. 

Au final, les résultats que j’ai obtenus aux partiels du premier semestre m’ont rassurée et m’ont « prouvée » que je n’étais pas une anomalie dans le cursus. 

Entre temps, j’ai aussi eu les stages de sémiologie à l’hôpital. J’ai eu la chance de tomber dans un groupe où les 3 médecins étaient vraiment bien organisés et avaient vraiment bien préparé les séances pour qu’on puisse avoir de la théorie ET de la pratique. D’ailleurs c’était vraiment hyper drôle quand dès la première séance, on nous a lâché un « Bon vous allez voir les patients maintenant. », on n’avait pas l’air bête dans les chambres, heureusement les patients étaient adorables. 

Après les vacances de février est arrivé le deuxième semestre et on va dire que c’est là que le vrai bourbier a commencé. 
Le mois de février passe, je ne révise pas trop parce que … c’est la p2 quoi… et puis on arrive mi-mars : « Mes chers compatriotes, j’annonce que dès lundi les écoles, collèges, lycées et universités resteront fermés jusque nouvel ordre. » et ensuite annonce du confinement total

C’est vraiment arrivé pile au moins où je me suis dit que j’allais profiter de ma p2 parce que jusque-là je ne l’avais pas encore fait, mais… non. Et le pire c’est que je pensais naïvement que ça allait bien se passer au niveau de la fac et que tout allait être niquel pour les cours en distanciel etc… Que nenni, c’était une véritable catastrophe, à littéralement 3 jours des partiels on avait encore des nouveaux cours qui apparaissaient sur l’ENT. Chaque jour y avait 1 cours qui apparaissait, 1 cours qui disparaissait, c’était chaque matin une (mauvaise) surprise, on aurait dit une mauvaise blague. 

En plus de ça, les matières du 2ème semestre étaient… nulles, comparé au 1er en tout cas. On a commencé avec la sémiologie et ça allait parce qu’honnêtement c’est hyper simple. 

Ensuite on a eu la fameuse : Bases moléculaires et cellulaires des pathologies, sur laquelle on m’avait avertie comme étant la matière du diable. Et justement, je ne sais pas si c’est parce qu’on m’avait averti là-dessus (cc Louis et Jem si vous passez par-là) mais je l’ai vraiment bien bossée à fond dès le début, et au final j’ai vraiment aimé cette matière ! Je l’ai trouvée hyper intéressante au final mais après pour l’apprécier il faut vraiment prendre son temps dessus. 

Place à l’une des pires matières, celle qui m’a donnée envie de déchirer mes cours : Madame Endocrinologie, à savoir tout ce qui concerne la thyroïde, le pancréas, les surrénales etc… Je l’ai haïe du plus profond de mon âme, à part la partie gynécologie. Heureusement à force de m’énerver dessus, j’ai fini par en venir à bout. 

J’ai failli l’oublier (sans rire j’ai passé 5 minutes à essayer de me rappeler de ce à quoi correspondait l’UE 12) : la dermatologie. Franchement, je n’ai pas grand-chose à dire dessus parce que j’avoue que j’ai lu les cours un peu en diagonale et que, les examens étant en distanciel, je ne me suis pas trop gênée pour regarder mon cours. Ça restait quand même intéressant et surtout ludique au niveau de ce que les professeurs attendaient de nous. 

La 2ème pire matière de ce semestre : l’hépato-gastro/système digestif. J’ai détesté, déjà en PACES j’avais détesté la première approche qu’on avait eu là-dessus, mais là, ce fut pire. D’autant plus que je pense que c’est la matière où il y a eu le plus de problèmes par rapport aux cours à distances, c’était un vrai merdier donc ça donnait encore moins envie de s’y mettre. Et pour couronner le tout, les ¾ des questions du partiel étaient au programme des ECN, donc absolument pas à notre portée (les questions s’étaient apparemment glissées dans notre sujet ptdr). Au final, les jurys d’examen ont fini par annuler toutes ces questions donc grosse panique mais aussi gros soulagement.

Enfin, la nutrition, dernière matière du semestre, et je pense que c’est celle que j’ai le plus aimé. J’ai eu vraiment l’impression d’apprendre choses applicables à la vie quotidienne (genre j’ai appris plein de choses à ma mère sur comment le corps élimine ce qu’il consomme). 

Fast forward aux résultats du 2ème semestre : tout va bien j’ai validé mon semestre et donc mon année avec une très bonne moyenne, très contente que tout ce stress (merci la fac et sa gestion catastrophique) n’eut pas été vain. 

J’aurais dû mal à donner un avis vraiment honnête sur cette année universitaire puisque je n’en ai réellement vécu que la moitié malheureusement. Ce qui est cool c’est que j’ai enfin eu l’impression d’être une étudiante à part entière, sensation que je n’avais pas réellement en tant que PACES.

Après ce n’était pas forcément la meilleure année de ma vie, non pas au niveau études mais plutôt à cause de ce que je vais décrire après. 

LE JOB ETUDIANT

Si vous vous souvenez d’un de mes articles de l’été dernier, j’ai eu la chance d’aller voir NCT en concert. C’était super, j’en garde un excellent souvenir tout ça, seulement tout ça n’était pas gratuit et après avoir payé la place et l’hôtel pour moi et ma petite sœur, je me suis un peu retrouvée dans une sauce financière assez épicée. Qu’ai-je donc décider de faire ? Partir à la recherche d’un job d’été

Après une cinquantaine de refus, on a fini par me rappeler pour un poste d’hôtesse de caisse dans un supermarché pas loin de chez moi. Grosse aubaine pour moi, je me présente à l’entretien et j’ai le poste. Et moi qui pensait que ça allait être plutôt sympathique ha ha… encore une fois, quelle naïveté ! 

Sincèrement je ne pensais pas voir autant de gens désagréables et mal élevés. Je ne sais pas si c’est parce que personnellement, je n’importune jamais les vendeurs sans raison valable ou si c’est juste parce que je suis bien élevée mais je suis tombée sur des cas. Des fois, je me faisais embrouiller par certains clients qui se pensaient tout permis dans le magasin, pour la simple et bonne raison que j’étais une « petite jeunette » du coup j’imagine que je ne méritais pas de respect. 

En fait, j’ai littéralement gâché mon mois d’août et je me suis épuisée parce que du coup je faisais du 35 heures et dès que j’ai quitté mon travail, j’ai directement eu mon stage, sachant que je n’avais pas non plus passé un mois de juillet hyper agréable et reposant, c’était limite que je tombe malade à la fin du mois de septembre. 

Du coup, vu que j’étais déjà dans l’entreprise, j’ai bataillé pour avoir un job étudiant pour l’année qui arrivait (si j’avais su lol) parce que je ne roule pas sur l’or et avoir un revenu en plus de la bourse, ça m’aurait bien aidé. 

Je pourrais vous raconter tous les trucs qui me sont arrivés avec des clients, du style les clients qui arrivent bourrés à 8 heures du matin à ma caisse et qui me gueulent dessus, les gens qui ne veulent pas comprendre que la promotion est terminée et que du coup non je ne peux pas leur faire de réduction, les gens qui ne disent ni bonjour ni au revoir ni merci ni merde, les vieux pervers qui te draguent avec insistance alors qu’ils ont cinquante ans de plus que toi. J’en ai des centaines des anecdotes comme ça, mais ce serait tellement long à raconter que je pourrais en faire un livre et que l’article ne se terminerait jamais. 
Je ne parle même pas de la propreté des locaux qui laissaient vraiment à désirer : le nombre de fois où je me suis retrouvée avec des cafards DANS ma caisse, j’avais envie de mourir je ne supporte pas ces bestioles c’est ma phobie ultime et je devais rester calme devant les clients alors que j’avais trois cafards qui courraient sous mes mains. 

Plus l’année avançait et plus j’avais du mal à joindre travail et études, en fait j’avais surtout du mal parce que plus le temps passait et plus je détestais ce boulot. Déjà qu’au niveau des clients des fois je devais concentrer tout le self-control du monde pour pas en insulter, même au niveau de mes chefs c’était un calvaire. J’en avais une en particulier qui passait son temps à mal me parler, à m’humilier, à me traiter comme une bonne à rien et franchement j’ai énormément de patience mais un jour je suis rentrée chez moi et elle m’avait tellement malmenée durant toute la journée que j’ai fini par pleurer une fois arrivée dans ma chambre. 

Je vais passer les détails mais à l’arrivée du confinement, clairement je ne pouvais plus me permettre de travailler parce qu’à cause de la mauvaise gestion des cours, j’avais double dose de travail. Surtout qu’en plus, il n’y avait absolument aucune protection pour les employés pendant au moins 2-3 semaines qui ont suivi l’annonce du confinement total : j’ai des personnes de ma famille avec pathologies à risque, je n’allais pas non plus risquer leur vie pour un salaire de misère et être traitée comme une sombre m*rde par mes managers. 

Du coup je réfléchissais, et je me suis dit qu’une fois mes partiels passés, je reprendrais le travail pour juin-juillet et je démissionnerai en août. Mon plan s’est un peu écroulé lorsque ma patronne m’a appelée pour me dire de but en blanc « Vous pouvez démissionner ? » en me demandant d’antidater ma lettre de démission et autres magouilles bizarres. Personnellement, je n’y connais rien en droit du travail donc sur le coup je n’ai pas su réagir et j’ai accepté (pour le coup c’est de ma faute, je n’aurais pas dû), mais pour les gens, et surtout des jeunes, qui passent par là et qui n’ont jamais eu à faire à ce genre de situations auparavant autant que mon expérience vous serve : 1. On ne peut pas vous demander de démissionner. 2. Si votre employeur vous demande d’antidater n’importe quel document officiel, il est dans la sauce, c’est illégal. 

Après m’être renseignée là-dessus et n’ayant pas vraiment envie de faire des trucs … pas nets, j’ai exposé mon refus de démissionner et qu’au pire, elle aurait pu me faire une rupture de contrat si elle souhaitait réellement se débarrasser de moi ou tout simplement conserver mon poste après mes examens parce qu’ayant signé un contrat étudiant, c’est dans mon droit. 
Et là je vous laisse deviner, c’en est suivi une série d’appels téléphoniques avec pression et menaces, des lettres disant que j’étais une menteuse et qu’à aucun moment on ne m’avait demandé d’antidater des documents officiels etc. 

Honnêtement ça a vraiment chauffé mon cerveau, long story short j’ai pris mes cliques, mes claques, et je me suis cassée de là. Le pire c’est qu’en allant chercher mes papiers, la patronne a encore voulu me faire porter le chapeau, clairement je me suis dit ils m’ont fait chier pendant presque 1 an, je vais pas me gêner, je suis arrivée en retard au rendez-vous et quand elle a encore voulu me traiter de menteuse et autre j’ai juste dit « je n’ai rien à vous dire, je ne vous adresserai ni paroles, ni attention » ; elle a continué à s’énerver toute seule moi j’avais ni son temps, ni son énergie. 

LA CONDUITE ET LE PERMIS

Dernière partie, dernier acte, dernier sujet de cette année assez chaotique : la conduite et le permis
Si j’ai pris un travail c’est aussi pour payer mon permis, ce qui représente une somme assez conséquente et c’est pour ça que je me forçais à rester dans ce boulot de m*rde. 

Au début ça se passait bien, j’ai commencé la conduite en septembre, c’était rigolo ha ha on s’amuse. Et puis plus le nombre d’heures montaient, moins j’avais envie d’y aller, je ne voyais pas le but et puis le montant des heures supplémentaires ne faisaient qu’augmenter et il fallait que je fasse suivre avec mes salaires. 

Arrivée au mois de janvier, j’étais censée prendre une date pour passer le permis mais pour être honnête j’étais dans un tel état de fatigue et de … surchauffe tout simplement. En fait, je ne me suis pas reposée depuis la fin de ma PACES et du coup, je pensais que j’allais tenir tranquille parce que comme je l’ai dit plus haut, je ne sens pas nécessairement quand je franchis mes limites. Pour le coup, j’étais arrivé aux limites des limites, et je pense que j’étais à pas grand-chose de quelque chose de grave. 

Enfin bref, j’ai préféré m’occuper de mes examens avant de m’occuper du permis, et d’y revenir après. Sauf qu’encore une fois, madame covid et monsieur confinement m’ont dit « ah mais non en fait, ça va pas se passer comme ça pour toi ! ». 

Du coup, fin du confinement et fin de mes partiels du 2nd semestre, étant encore plus épuisée qu’en janvier et n’ayant pas conduit depuis 4 mois, qu’est-ce que je décide de faire ? Prendre une date de permis ! (Normalement vous voyez le meme hyper connu avec plein de gens qui se frappent la main contre le visage). 

Pas besoin de faire durer le suspense : forcément j’ai raté mais ça, il fallait le voir venir. J’étais tellement obnubilée par l’idée d’en finir que à aucun moment je ne me suis dit « C’est peut-être pas une bonne ideé … ? ». 

Situation actuelle, je bataille toujours avec mon auto-école pour obtenir une nouvelle date, et clairement je suis hyper défaitiste parce que j’ai l’impression que ça ne se terminera jamais surtout qu’il faut que je retrouve un moyen de me faire de l’argent, enfin bref j’essaie de pas trop y penser parce qu’honnêtement j’ai envie de pleurer. 

Mot de la fin, je n’ai pas grand-chose de plus à dire sur cette année ; de toute façon je pense qu’on est tous d’accord pour dire qu’elle était extrêmement difficile et éprouvante, et malheureusement on n’est pas au bout de nos peines. 
La seule chose que je réussis à tirer de tout ça avec du recul, c’est que m’épuiser jusqu’à frôler de finir par me retrouver à l’hôpital ce n’est peut-être pas la meilleure des idées. Je ne sais pas si le récit de cette épopée désastreuse aura pu en aider certains pour des situations futures, en tout cas ça me ferait humblement plaisir. Encore une fois, je sais que cet article c’est plutôt un ramassis de plaintes ; y a moyen que vous vous soyez dit « mais c’est vraiment une pauvre fille celle-là ?! » et sachez que je suis tout à fait d’accord avec vous ! J’espère tout de même avoir réussi à vous divertir avec mes mésaventures.

ANIMES·review

REVIEW – BILAN DES ANIMES DU PRINTEMPS 2020

Bonjour, bonsoir ! 

Après presque un mois d’absence me revoici avec un nouveau bilan des animés de la saison précédente ! Je l’avoue je suis un peu en retard, normalement cet article aurait dû sortir la semaine dernière mais bon… l’important c’est qu’il finisse par sortir n’est-ce pas ?

Honnêtement, j’ai trouvé que ce printemps on n’a pas forcément été très gâté seulement, COVID oblige il y a malheureusement eu énormément de reports donc forcément c’était une saison assez spéciale. J’ai quand même suivi 3 titres jusqu’au bout et, sans plus de mondanités, je vous laisse avec mes impressions. 

S’il y a bien un animé qui était très attendu pour cette saison, c’est bien Tower of God adapté du Webtoon sud-coréen éponyme crée et dessiné par SIU. L’animé a été produit par le studio Telecom Animation Film, filiale du groupe TMS Entertainment. 

TOWER OF GOD 神之塔
13 EPISODES – TELECOM ANIMATION FILM – 2020
Disponible sur Crunchyroll

Je ne me suis jamais réellement intéressée aux Webtoons, bien que j’ai commencé à en lire quelques-uns pendant le confinement (un peu comme beaucoup de gens) comme True Beauty ou Let’s play, je n’avais jamais lu Tower of God, je n’en avais même jamais entendu parlé bien que beaucoup s’accordent pour le désigner comme Webtoon le plus populaire depuis un certain moment. Ainsi, je donnerai uniquement mon avis sur l’adaptation animé et pas sur le Webtoon en lui-même puisqu’à l’heure actuel je ne l’ai toujours pas lu (et ce n’est pas dans mes projets pour être honnête). 

Sur le côté animation, je n’ai absolument rien à dire : c’est beau, même très beau, surtout au niveau des couleurs, je trouve que c’est extrêmement différent d’un animé à base japonaise et c’était très plaisant à regarder. Il en va de même pour les chara-design bien que d’après ce que j’ai pu voir ont subi quelques changements par rapport au Webtoon d’origine. 

Je tire aussi mon chapeau sur l’animation des combats, à l’épisode 1 j’avais des doutes parce que je trouvais ça pas top du tout, mais plus on avançait dans les épisodes et mieux c’était. 

Je sais qu’il y a énormément de gens qui ont réellement apprécié la bande-son de Tower of God, pour ma part je ne l’ai pas trouvé époustouflante. Certes, il y avait des pistes sympathiques mais pas assez pour sincèrement retenir mon attention et me dire « oh faut absolument que je trouve le nom de cet ost ».

En ce qui concerne l’histoire… Je crois que le mot pour résumer mon ressenti serait « meh ». J’avais tout de même énormément d’attentes, surtout après avoir lu le résumé. 

La légende raconte que quiconque parvient au sommet de la Tour de Dieu se voit exaucer n’importe lequel de ses souhaits, on en devient alors pareil au divin. 
Rachel représente tout pour Bam, un jeune garçon né dans les abysses de la Tour. Seulement, lorsque Rachel décide de l’abandonner afin de tenter de réaliser son rêve : voir les étoiles au sommet de la Tour, Bam se lance immédiatement à sa poursuite. Cependant, pour arriver au sommet, il est nécessaire de gravir les 134 étages de la Tour et de triompher de ses épreuves périlleuses, et parfois même mortelles.
 

L’univers avait l’air réellement captivant seulement, je pense que la mise en œuvre a sans doute fait capoter le tout. D’après ce que j’ai compris, il y a énormément d’informations disponibles dans les premiers chapitres du Webtoon qui ont laissé pour compte au détriment de la compréhension ce qui pourrait expliquer que le premier épisode est assez déroutant. 

En fait il y a un nombre incalculable d’informations que je n’ai pas saisi ou qui me sont littéralement passé au-dessus parce que je suis désolée mais c’était extrêmement mal expliqué. Arrivée à un certain point, je ne faisais même plus l’effort d’essayer de comprendre parce que c’était tout simplement incompréhensible. 

Sur toutes les épreuves je n’en ai compris aucune, sincèrement à chaque fois que les règles étaient expliquées je n’y comprenais strictement rien, j’avais presque l’impression que c’était Denis Brognart qui expliquait. Je pense que le pire c’était pour l’épreuve des épisodes 8-9 où les participants sont divisés en 2 équipes avec une cible mouvante ou je ne sais quoi, mes neurones ont grillé. 

Rien qu’au niveau du fonctionnement même de la Tour : les Rankers, les princesses de Jahad, le roi Jahad (c’est qui ???), les Réguliers et les Irréguliers ??? Pourtant je sais lire mais j’ai réellement eu l’impression que les informations nous étaient données en freestyle complet, et je sais que je n’ai pas été la seule à avoir ce ressenti. Il est possible que ça vienne du fait qu’apparemment le Webtoon est très dense, et que sur une série de 12 épisodes de 25 minutes chacun, ça puisse être difficile de tout condenser en gardant un minimum de cohérence. 
C’est quelque chose qui peut passer au format papier je pense, parce que forcément tu peux lire plus doucement ou t’attarder sur les explications pour bien les comprendre mais, et c’est là tout le challenge lorsqu’on décide de faire une adaptation animée, sur 25 minutes faut réussir à faire passer toutes les informations d’une seule traite. Si tu dois faire pause 15 fois dans ton épisode ou revenir en arrière 20 fois pour essayer de comprendre ce qu’il se passe c’est qu’il y a un problème. (Ou alors je suis peut-être juste complètement débile, c’est aussi une possibilité.)

J’ai passé plus de temps à me demander ce qu’il se passait plutôt qu’à réellement apprécier l’animé. Pour le coup, Tower of God aurait pu être un vrai coup de cœur si l’histoire avait été mieux raconté si j’ose dire. 

Même pour ce qui est des personnages, j’ai sincèrement eu du mal à m’attacher à Bam (Yoru). Encore une fois, je ne sais pas si ça vient de l’adaptation ou de l’histoire originale dans le Webtoon, mais je l’ai trouvé réellement fade. J’ai énormément de mal avec les personnages qui sont aussi simplets sans réel background. Bien que j’ai éprouvé un peu plus d’intérêt pour Khun, ce sont vraiment les personnages secondaires comme Anak, Endorsi ou encore Hatz qui ont retenu mon attention. 

Avec la fin du dernier épisode, j’imagine qu’il y aura sans doute une seconde saison, d’autant plus que le Webtoon est long et toujours en cours à l’heure qu’il est. Il est fort possible que je la regarde puisque je me dis que, peut-être, mes interrogations y trouveront réponses.

Mention spéciale aux titres d’ouverture et de fermeture écrits et interprétés par le groupe de KPOP Stray Kids, bien que je trouve l’animation de l’opening absolument ignoble : avoir Stray Kids pour son générique et faire un truc aussi moche c’est presque inadmissible. 

On continue avec un animé que je n’avais initialement pas prévu de voir, mais au final je me suis laissée embarquée par le synopsis assez… particulier : 

Shuichi Kagaya est un lycéen sans histoires jusqu’au jour où il devient capable de se transformer en « monstre mascotte ». Grâce aux capacités offertes par cette transformation incongrue, Shuichi parvient à sauver Claire d’un incendie. 
Cependant, Claire découvre son secret et menace Shuichi de tout dévoiler s’il n’accepte pas de l’aider à retrouver sa grande sœur. C’est ainsi que se forme notre duo de lycéen, autant au sens figuré qu’au sens propre puisque Claire découvre qu’elle peut entrer dans le corps transformé de Shuichi grâce à une fermeture éclair se trouvant dans son dos. Ceci leur permet alors de ne faire plus qu’un pour combattre, car Shuichi n’est pas le seul à posséder des capacités hors normes. Quel secret se cache derrière ces transformations ?

GLEIPNIR グレイプニル
13 EPISODES – PINE JAM – 2020
Disponible sur Wakanim

En lisant ce résumé, je me suis dis que ce serait dommage de passer à côté de cet animé. Est-ce que j’ai été déçue ? Oui et non.

Je dois avouer que les premiers épisodes étaient vraiment intenses et très accrocheurs, pour moi c’était le démarrage le plus fort de cette saison printemps 2020. 
Dès le premier épisode, on est directement pris dans l’histoire que l’on suit aux côtés de Shuichi qui comme dans la plupart des shonens en vogue de ces dernières années se retrouve un peu embarqué dans une affaire abracadabrantesque malgré lui.

J’ai beaucoup apprécié le personnage de Shuichi, il est un peu dans la même trempe que Kaneki dans Tokyo Ghoul (il partage d’ailleurs le même comédien de doublage, Hanae Natsuki). C’est le genre de protagoniste auquel on peut facilement s’identifier tout simplement parce qu’il lui arrive une chose épouvantable et qu’il le prend de la manière la plus humaine possible. Je sais qu’il y a pas mal de personnes qui ont du mal avec ce genre de personnages sous prétexte qu’il pleurniche trop ou qu’il n’agisse pas assez (je l’ai encore vu sur Twitter avec Gleipnir) mais au contraire, je trouve que ce sont les meilleurs personnages car ce sont les plus réalistes (surtout pour une histoire qui se passe dans le monde réel). 

De plus, le personnage de Shuichi ne reste pas indéfiniment passif, il finit par évoluer en prenant petit à petit conscience du pouvoir qu’il a reçu et de la charge qu’il implique. Ce que j’aime bien dans Gleipnir, c’est que le changement de Shuichi n’est pas brutal, mais il suit différentes étapes. Pour le coup, j’ai vraiment trouvé que l’auteur avait bien géré ce point, surtout sur les derniers épisodes lorsque Shuichi décide de vraiment prendre les choses en main pour découvrir la vérité que tous semblent lui cacher. 

En ce qui concerne Claire, j’ai eu plus de mal et j’ai vraiment l’impression que cela vient du fait que les mangakas masculins (sauf exceptions) ne savent réellement pas écrire de personnages féminins. 
Au début, je la trouvais vraiment intéressante, sûre d’elle, Claire sait ce qu’elle veut dès le premier épisode et elle est bien prête à tout pour arriver à ses fins. 

Pourtant au fil des épisodes, elle s’entiche de plus en plus de Shuichi, chose à laquelle je n’ai pas vu de réel inconvénient, mais ça la rend plus… fade ? Elle n’a presque plus que son nom à la bouche et l’indépendance dont elle jouissait au début finit par quasiment s’effacer. Ce que je trouvais cool chez Claire, c’est qu’elle savait ce qu’elle faisait et qu’elle ne reculait devant rien pour parvenir à ses fins, même si pour cela il fallait se servir de Shuichi. Et plus on avance, plus on ne comprend plus vraiment ce que Claire veut, c’est un peu un jour oui, un jour non. 

En plus de son attachement croissant pour Shuichi, cela peut être expliqué par les nombreuses révélations faites concernant sa grande sœur mais… ça reste assez bizarre. 

Si les premiers épisodes étaient incroyables, on peut dire que le rythme s’est quelque peu essoufflé par la suite. Attention Spoilers ! En effet à partir du moment où Claire et Shuichi se retrouvent dans la forêt à la recherche des médailles et qu’ils doivent former différentes alliances pour avancer, j’ai trouvé cet arc tellement ennuyeux ? Certes, il y avait de beaux combats mais j’étais bien contente qu’il se termine. 

Le dernier arc de l’animé était quant à lui beaucoup plus intéressant car il concernait les origines des transformations et on a eu un début de réponses sur pourquoi Shuichi s’est retrouvé dans ce bourbier. Malheureusement, l’animé ne fait que 12 épisodes, et il me semble qu’il retrace quasiment l’intégralité du manga à ce jour (il doit manquer 4 chapitres tout casser à partir de la fin du dernier épisode) ; il faudra donc attendre quelques années avant d’espérer avoir une deuxième saison. Je peux facilement dire que j’ai hâte de voir la suite de Gleipnir car le dernier arc m’a suffisamment hype. 

Seulement s’il y a bien un point que je ne suis pas impatiente de retrouver dans cet animé c’est bien la sexualisation à outrance des personnages féminins, et encore pire des personnages mineurs. Je trouve ça toujours hyper dérangeant de me dire que des bougres de 30 ans ou plus dessinent des gamines de 16 ans à moitié nue, c’est même méga glauque. Heureusement, ça se calme un peu au fil que les épisodes défilent, je ne sais pas si ça vient d’un coup de pression de l’éditeur qui a dit au mangaka de se calmer mais en tout cas c’était plus que voulu de ma part.

Sur l’aspect visuel, c’était très agréable à regarder : l’animé a été produit par le studio PINE JAM, pas réellement connu mais qui a fait un très bon travail. Au niveau de la musique, il y avait quelques soundtracks sympathiques mais rien de transcendant non plus. 

Dernier animé de cette liste et aussi celui que j’ai préféré : je garde le meilleur pour la fin. Brand New Animal abrégé en BNA est un animé produit par le studio Trigger (Promare, Kill La Kill, Kiznaiver etc…) et diffusé par Netflix.

BRAND NEW ANIMAL ビー・エヌ・エー
12 EPISODES – TRIGGER – 2020
Disponible sur Netflix

Dans un monde où cohabitent non sans mal, humains et animaux anthropomorphiques, Michiru une jeune humaine se transforme un jour en tanuki. Comme les animaux-humains sont persécutés par la race humaine, la lycéenne se réfugie à Anima City : un gigantesque complexe crée il y a 10 ans afin d’accueillir les mi-humains, mi-animaux. 
Elle y fait alors la rencontre de Shiro, un homme-loup qui exergue les humains. C’est à ses côtés que Michiru commence petit à petit à comprendre tous les enjeux qui entourent le mystère de ces hommes animaux. Seulement, une question subisiste : Comment Michiru s’est-elle transformée en femme-tanuki ? La réponse se trouve sans doute à Anima City. 

J’avais de grandes attentes compte tenu de mon amour grandissant pour le studio Trigger. Je n’ai pas été déçue sur le côté visuel, c’est le moins qu’on puisse dire, du grand Trigger. C’est beau, c’est coloré, c’est dynamique clairement un réel bonheur pour les yeux. 

L’un des points forts de cet animé c’est sans doute son chara-design. J’ai particulièrement apprécié la cohérence qu’ils ont gardé entre les formes humaines et les formes animales des personnages. Spoiler : Les formes Ginrou-sama de Shiro et Nazuna étaient tellement belles…. Franchement, BNA c’est un plaisir à visionner de ce côté. 

Niveau musique, j’ai adoré la bande-son. Une grosse mention spéciale cœur favori disque d’or à l’opening et l’ending qui sont tous deux excellents ; surtout l’ending qui fait littéralement partie de mes génériques de fermeture préférés désormais. 

Un peu comme pour Gleipnir, les premiers épisodes étaient vraiment captivants, j’en ai bingewatch un bon nombre et puis il y a eu une sorte de flottement vers le milieu de la série. Elle commence à reprendre du poil de la bête (le jeu de mot n’était pas voulu) à l’arrivée de Nazuna qui apporte de nouvelles questions sur l’univers de BNA et notamment sur la mythologie (j’adore ça). 

Les derniers épisodes étaient sympathiques mais un peu … rushed. Ce n’est pas que c’était mauvais, mais c’est juste que je m’attendais à un petit peu mieux au niveau du scénario et qu’il aurait sans doute fallut un ou deux épisodes de plus pour faire quelque chose de propre.

Surtout que je n’ai pas pu m’empêcher de voir une allégorie des combats raciaux de notre monde et le fait que SPOILER on justifie dans les derniers épisodes que les beastmen doivent être contrôlés pour pas qu’ils ne deviennent violents et que leur violence est due à une mutation génétique. En fait, au début de l’animé on nous présente vraiment le truc comme il y a 2 races différentes et le but est qu’elles se reconnaissent l’une et l’autre comme égales et puis au final on part sur un autre délire où en fait on nous dit que le seul moyen de rendre une race égale à l’autre c’est de lui transférer un sang génétiquement modifié ; niveau moral ce n’est pas ouf. 

Après cela reste mon interprétation parmi tant d’autres, peut-être que les scénaristes n’avaient aucunement l’intention de faire écho à des choses réelles et voulaient tout simplement faire une histoire complètement inventée. 

BNA reste un must watch et un de mes grands coups de cœur de cette année 2020. Croyez-moi, ça vaut le détour. 

Je précise que j’ai lâché Kakushigoto en cours de route parce que j’en avais un peu marre de l’humour qui très redondant dans cet animé. De plus, le fait d’avoir 20 minutes de comédie et 2 minutes de drama à la fin, à la longue j’y ai perdu mon intérêt. Cependant, j’ai eu des échos que comme quoi la fin valait tout de même le coup d’œil, aussi, peut-être qu’un jour je le terminerai. 

J’ai aussi abandonné Listeners en cours de route, et ce n’était pas de gaieté de cœur puisque j’avais énormément d’attentes pour cet animé co-écrit par Dai Sato qui a par le passé travaillé sur les scripts de Cowboy Bepop, Samurai Champloo et Ghost in the Shell entre autres ; et par Jin (ou anciennement Shizen no Teki P) grand créateur de la saga Kagerou Project. Si vous me connaissez ou si vous avez fait un peu attention aux différents thèmes du blog, je suis une énorme, immense, inconditionnelle fan du Kagerou Project et je voue donc une admiration sans nom à Jin.
C’est pourquoi j’ai été très déçue par Listeners qui pour moi n’avait rien de fou. Le personnage principal (dont je ne me souviens plus du nom), était vraiment oubliable et surtout inintéressant. Sa comparse m n’était pas beaucoup plus à mon goût, je n’ai pas réussi à m’attacher à elle, rien dans sa personnalité ne donnait envie en réalité. 
Cet animé c’était un peu comme si un pseudo fan de la culture rock avait essayé de monter une histoire dessus avec des références Wikipedia, en somme ce n’était pas beau à voir. Le scénario n’avait pas réellement de sens, très fouillis et très répétitif. 
Même au sens premier du terme c’était laid, la 3D était dégoûtante. L’unique point où Jin ne m’a pas déçue c’est sur la bande-son, mais on ne pouvait en attendre moins venant d’un compositeur de sa trempe. 

C’est tout pour ce bilan, assez court je l’admets, des animés du printemps 2020. Encore une fois, je pense que ce n’est pas la meilleure saison que j’ai connue, je pense même que c’est l’une des pires, mais en creusant on pouvait trouver de quoi se mettre sous la dent. 

La nouvelle saison a déjà commencé et pour le moment j’ai déjà eu l’occasion de visionner le premier épisode de The God of Highschool et de la deuxième saison de Re :Zero que j’attendais depuis un bail. Je compte aussi regarder Deca-Dence, Great Pretender, Bungo to Alchemist et Rent a Girlfriend. On se retrouve à la fin de l’été pour un nouveau bilan de saison !