Bonjour, bonsoir !
Après presque un mois d’absence me revoici avec un nouveau bilan des animés de la saison précédente ! Je l’avoue je suis un peu en retard, normalement cet article aurait dû sortir la semaine dernière mais bon… l’important c’est qu’il finisse par sortir n’est-ce pas ?
Honnêtement, j’ai trouvé que ce printemps on n’a pas forcément été très gâté seulement, COVID oblige il y a malheureusement eu énormément de reports donc forcément c’était une saison assez spéciale. J’ai quand même suivi 3 titres jusqu’au bout et, sans plus de mondanités, je vous laisse avec mes impressions.
S’il y a bien un animé qui était très attendu pour cette saison, c’est bien Tower of God adapté du Webtoon sud-coréen éponyme crée et dessiné par SIU. L’animé a été produit par le studio Telecom Animation Film, filiale du groupe TMS Entertainment.
TOWER OF GOD 神之塔
13 EPISODES – TELECOM ANIMATION FILM – 2020
Disponible sur Crunchyroll
Je ne me suis jamais réellement intéressée aux Webtoons, bien que j’ai commencé à en lire quelques-uns pendant le confinement (un peu comme beaucoup de gens) comme True Beauty ou Let’s play, je n’avais jamais lu Tower of God, je n’en avais même jamais entendu parlé bien que beaucoup s’accordent pour le désigner comme Webtoon le plus populaire depuis un certain moment. Ainsi, je donnerai uniquement mon avis sur l’adaptation animé et pas sur le Webtoon en lui-même puisqu’à l’heure actuel je ne l’ai toujours pas lu (et ce n’est pas dans mes projets pour être honnête).
Sur le côté animation, je n’ai absolument rien à dire : c’est beau, même très beau, surtout au niveau des couleurs, je trouve que c’est extrêmement différent d’un animé à base japonaise et c’était très plaisant à regarder. Il en va de même pour les chara-design bien que d’après ce que j’ai pu voir ont subi quelques changements par rapport au Webtoon d’origine.
Je tire aussi mon chapeau sur l’animation des combats, à l’épisode 1 j’avais des doutes parce que je trouvais ça pas top du tout, mais plus on avançait dans les épisodes et mieux c’était.
Je sais qu’il y a énormément de gens qui ont réellement apprécié la bande-son de Tower of God, pour ma part je ne l’ai pas trouvé époustouflante. Certes, il y avait des pistes sympathiques mais pas assez pour sincèrement retenir mon attention et me dire « oh faut absolument que je trouve le nom de cet ost ».
En ce qui concerne l’histoire… Je crois que le mot pour résumer mon ressenti serait « meh ». J’avais tout de même énormément d’attentes, surtout après avoir lu le résumé.
La légende raconte que quiconque parvient au sommet de la Tour de Dieu se voit exaucer n’importe lequel de ses souhaits, on en devient alors pareil au divin.
Rachel représente tout pour Bam, un jeune garçon né dans les abysses de la Tour. Seulement, lorsque Rachel décide de l’abandonner afin de tenter de réaliser son rêve : voir les étoiles au sommet de la Tour, Bam se lance immédiatement à sa poursuite. Cependant, pour arriver au sommet, il est nécessaire de gravir les 134 étages de la Tour et de triompher de ses épreuves périlleuses, et parfois même mortelles.
L’univers avait l’air réellement captivant seulement, je pense que la mise en œuvre a sans doute fait capoter le tout. D’après ce que j’ai compris, il y a énormément d’informations disponibles dans les premiers chapitres du Webtoon qui ont laissé pour compte au détriment de la compréhension ce qui pourrait expliquer que le premier épisode est assez déroutant.
En fait il y a un nombre incalculable d’informations que je n’ai pas saisi ou qui me sont littéralement passé au-dessus parce que je suis désolée mais c’était extrêmement mal expliqué. Arrivée à un certain point, je ne faisais même plus l’effort d’essayer de comprendre parce que c’était tout simplement incompréhensible.
Sur toutes les épreuves je n’en ai compris aucune, sincèrement à chaque fois que les règles étaient expliquées je n’y comprenais strictement rien, j’avais presque l’impression que c’était Denis Brognart qui expliquait. Je pense que le pire c’était pour l’épreuve des épisodes 8-9 où les participants sont divisés en 2 équipes avec une cible mouvante ou je ne sais quoi, mes neurones ont grillé.
Rien qu’au niveau du fonctionnement même de la Tour : les Rankers, les princesses de Jahad, le roi Jahad (c’est qui ???), les Réguliers et les Irréguliers ??? Pourtant je sais lire mais j’ai réellement eu l’impression que les informations nous étaient données en freestyle complet, et je sais que je n’ai pas été la seule à avoir ce ressenti. Il est possible que ça vienne du fait qu’apparemment le Webtoon est très dense, et que sur une série de 12 épisodes de 25 minutes chacun, ça puisse être difficile de tout condenser en gardant un minimum de cohérence.
C’est quelque chose qui peut passer au format papier je pense, parce que forcément tu peux lire plus doucement ou t’attarder sur les explications pour bien les comprendre mais, et c’est là tout le challenge lorsqu’on décide de faire une adaptation animée, sur 25 minutes faut réussir à faire passer toutes les informations d’une seule traite. Si tu dois faire pause 15 fois dans ton épisode ou revenir en arrière 20 fois pour essayer de comprendre ce qu’il se passe c’est qu’il y a un problème. (Ou alors je suis peut-être juste complètement débile, c’est aussi une possibilité.)
J’ai passé plus de temps à me demander ce qu’il se passait plutôt qu’à réellement apprécier l’animé. Pour le coup, Tower of God aurait pu être un vrai coup de cœur si l’histoire avait été mieux raconté si j’ose dire.
Même pour ce qui est des personnages, j’ai sincèrement eu du mal à m’attacher à Bam (Yoru). Encore une fois, je ne sais pas si ça vient de l’adaptation ou de l’histoire originale dans le Webtoon, mais je l’ai trouvé réellement fade. J’ai énormément de mal avec les personnages qui sont aussi simplets sans réel background. Bien que j’ai éprouvé un peu plus d’intérêt pour Khun, ce sont vraiment les personnages secondaires comme Anak, Endorsi ou encore Hatz qui ont retenu mon attention.
Avec la fin du dernier épisode, j’imagine qu’il y aura sans doute une seconde saison, d’autant plus que le Webtoon est long et toujours en cours à l’heure qu’il est. Il est fort possible que je la regarde puisque je me dis que, peut-être, mes interrogations y trouveront réponses.
Mention spéciale aux titres d’ouverture et de fermeture écrits et interprétés par le groupe de KPOP Stray Kids, bien que je trouve l’animation de l’opening absolument ignoble : avoir Stray Kids pour son générique et faire un truc aussi moche c’est presque inadmissible.
On continue avec un animé que je n’avais initialement pas prévu de voir, mais au final je me suis laissée embarquée par le synopsis assez… particulier :
Shuichi Kagaya est un lycéen sans histoires jusqu’au jour où il devient capable de se transformer en « monstre mascotte ». Grâce aux capacités offertes par cette transformation incongrue, Shuichi parvient à sauver Claire d’un incendie.
Cependant, Claire découvre son secret et menace Shuichi de tout dévoiler s’il n’accepte pas de l’aider à retrouver sa grande sœur. C’est ainsi que se forme notre duo de lycéen, autant au sens figuré qu’au sens propre puisque Claire découvre qu’elle peut entrer dans le corps transformé de Shuichi grâce à une fermeture éclair se trouvant dans son dos. Ceci leur permet alors de ne faire plus qu’un pour combattre, car Shuichi n’est pas le seul à posséder des capacités hors normes. Quel secret se cache derrière ces transformations ?
GLEIPNIR グレイプニル
13 EPISODES – PINE JAM – 2020
Disponible sur Wakanim
En lisant ce résumé, je me suis dis que ce serait dommage de passer à côté de cet animé. Est-ce que j’ai été déçue ? Oui et non.
Je dois avouer que les premiers épisodes étaient vraiment intenses et très accrocheurs, pour moi c’était le démarrage le plus fort de cette saison printemps 2020.
Dès le premier épisode, on est directement pris dans l’histoire que l’on suit aux côtés de Shuichi qui comme dans la plupart des shonens en vogue de ces dernières années se retrouve un peu embarqué dans une affaire abracadabrantesque malgré lui.
J’ai beaucoup apprécié le personnage de Shuichi, il est un peu dans la même trempe que Kaneki dans Tokyo Ghoul (il partage d’ailleurs le même comédien de doublage, Hanae Natsuki). C’est le genre de protagoniste auquel on peut facilement s’identifier tout simplement parce qu’il lui arrive une chose épouvantable et qu’il le prend de la manière la plus humaine possible. Je sais qu’il y a pas mal de personnes qui ont du mal avec ce genre de personnages sous prétexte qu’il pleurniche trop ou qu’il n’agisse pas assez (je l’ai encore vu sur Twitter avec Gleipnir) mais au contraire, je trouve que ce sont les meilleurs personnages car ce sont les plus réalistes (surtout pour une histoire qui se passe dans le monde réel).
De plus, le personnage de Shuichi ne reste pas indéfiniment passif, il finit par évoluer en prenant petit à petit conscience du pouvoir qu’il a reçu et de la charge qu’il implique. Ce que j’aime bien dans Gleipnir, c’est que le changement de Shuichi n’est pas brutal, mais il suit différentes étapes. Pour le coup, j’ai vraiment trouvé que l’auteur avait bien géré ce point, surtout sur les derniers épisodes lorsque Shuichi décide de vraiment prendre les choses en main pour découvrir la vérité que tous semblent lui cacher.
En ce qui concerne Claire, j’ai eu plus de mal et j’ai vraiment l’impression que cela vient du fait que les mangakas masculins (sauf exceptions) ne savent réellement pas écrire de personnages féminins.
Au début, je la trouvais vraiment intéressante, sûre d’elle, Claire sait ce qu’elle veut dès le premier épisode et elle est bien prête à tout pour arriver à ses fins.
Pourtant au fil des épisodes, elle s’entiche de plus en plus de Shuichi, chose à laquelle je n’ai pas vu de réel inconvénient, mais ça la rend plus… fade ? Elle n’a presque plus que son nom à la bouche et l’indépendance dont elle jouissait au début finit par quasiment s’effacer. Ce que je trouvais cool chez Claire, c’est qu’elle savait ce qu’elle faisait et qu’elle ne reculait devant rien pour parvenir à ses fins, même si pour cela il fallait se servir de Shuichi. Et plus on avance, plus on ne comprend plus vraiment ce que Claire veut, c’est un peu un jour oui, un jour non.
En plus de son attachement croissant pour Shuichi, cela peut être expliqué par les nombreuses révélations faites concernant sa grande sœur mais… ça reste assez bizarre.
Si les premiers épisodes étaient incroyables, on peut dire que le rythme s’est quelque peu essoufflé par la suite. Attention Spoilers ! En effet à partir du moment où Claire et Shuichi se retrouvent dans la forêt à la recherche des médailles et qu’ils doivent former différentes alliances pour avancer, j’ai trouvé cet arc tellement ennuyeux ? Certes, il y avait de beaux combats mais j’étais bien contente qu’il se termine.
Le dernier arc de l’animé était quant à lui beaucoup plus intéressant car il concernait les origines des transformations et on a eu un début de réponses sur pourquoi Shuichi s’est retrouvé dans ce bourbier. Malheureusement, l’animé ne fait que 12 épisodes, et il me semble qu’il retrace quasiment l’intégralité du manga à ce jour (il doit manquer 4 chapitres tout casser à partir de la fin du dernier épisode) ; il faudra donc attendre quelques années avant d’espérer avoir une deuxième saison. Je peux facilement dire que j’ai hâte de voir la suite de Gleipnir car le dernier arc m’a suffisamment hype.
Seulement s’il y a bien un point que je ne suis pas impatiente de retrouver dans cet animé c’est bien la sexualisation à outrance des personnages féminins, et encore pire des personnages mineurs. Je trouve ça toujours hyper dérangeant de me dire que des bougres de 30 ans ou plus dessinent des gamines de 16 ans à moitié nue, c’est même méga glauque. Heureusement, ça se calme un peu au fil que les épisodes défilent, je ne sais pas si ça vient d’un coup de pression de l’éditeur qui a dit au mangaka de se calmer mais en tout cas c’était plus que voulu de ma part.
Sur l’aspect visuel, c’était très agréable à regarder : l’animé a été produit par le studio PINE JAM, pas réellement connu mais qui a fait un très bon travail. Au niveau de la musique, il y avait quelques soundtracks sympathiques mais rien de transcendant non plus.
Dernier animé de cette liste et aussi celui que j’ai préféré : je garde le meilleur pour la fin. Brand New Animal abrégé en BNA est un animé produit par le studio Trigger (Promare, Kill La Kill, Kiznaiver etc…) et diffusé par Netflix.
BRAND NEW ANIMAL ビー・エヌ・エー
12 EPISODES – TRIGGER – 2020
Disponible sur Netflix
Dans un monde où cohabitent non sans mal, humains et animaux anthropomorphiques, Michiru une jeune humaine se transforme un jour en tanuki. Comme les animaux-humains sont persécutés par la race humaine, la lycéenne se réfugie à Anima City : un gigantesque complexe crée il y a 10 ans afin d’accueillir les mi-humains, mi-animaux.
Elle y fait alors la rencontre de Shiro, un homme-loup qui exergue les humains. C’est à ses côtés que Michiru commence petit à petit à comprendre tous les enjeux qui entourent le mystère de ces hommes animaux. Seulement, une question subisiste : Comment Michiru s’est-elle transformée en femme-tanuki ? La réponse se trouve sans doute à Anima City.
J’avais de grandes attentes compte tenu de mon amour grandissant pour le studio Trigger. Je n’ai pas été déçue sur le côté visuel, c’est le moins qu’on puisse dire, du grand Trigger. C’est beau, c’est coloré, c’est dynamique clairement un réel bonheur pour les yeux.
L’un des points forts de cet animé c’est sans doute son chara-design. J’ai particulièrement apprécié la cohérence qu’ils ont gardé entre les formes humaines et les formes animales des personnages. Spoiler : Les formes Ginrou-sama de Shiro et Nazuna étaient tellement belles…. Franchement, BNA c’est un plaisir à visionner de ce côté.
Niveau musique, j’ai adoré la bande-son. Une grosse mention spéciale cœur favori disque d’or à l’opening et l’ending qui sont tous deux excellents ; surtout l’ending qui fait littéralement partie de mes génériques de fermeture préférés désormais.
Un peu comme pour Gleipnir, les premiers épisodes étaient vraiment captivants, j’en ai bingewatch un bon nombre et puis il y a eu une sorte de flottement vers le milieu de la série. Elle commence à reprendre du poil de la bête (le jeu de mot n’était pas voulu) à l’arrivée de Nazuna qui apporte de nouvelles questions sur l’univers de BNA et notamment sur la mythologie (j’adore ça).
Les derniers épisodes étaient sympathiques mais un peu … rushed. Ce n’est pas que c’était mauvais, mais c’est juste que je m’attendais à un petit peu mieux au niveau du scénario et qu’il aurait sans doute fallut un ou deux épisodes de plus pour faire quelque chose de propre.
Surtout que je n’ai pas pu m’empêcher de voir une allégorie des combats raciaux de notre monde et le fait que SPOILER on justifie dans les derniers épisodes que les beastmen doivent être contrôlés pour pas qu’ils ne deviennent violents et que leur violence est due à une mutation génétique. En fait, au début de l’animé on nous présente vraiment le truc comme il y a 2 races différentes et le but est qu’elles se reconnaissent l’une et l’autre comme égales et puis au final on part sur un autre délire où en fait on nous dit que le seul moyen de rendre une race égale à l’autre c’est de lui transférer un sang génétiquement modifié ; niveau moral ce n’est pas ouf.
Après cela reste mon interprétation parmi tant d’autres, peut-être que les scénaristes n’avaient aucunement l’intention de faire écho à des choses réelles et voulaient tout simplement faire une histoire complètement inventée.
BNA reste un must watch et un de mes grands coups de cœur de cette année 2020. Croyez-moi, ça vaut le détour.
Je précise que j’ai lâché Kakushigoto en cours de route parce que j’en avais un peu marre de l’humour qui très redondant dans cet animé. De plus, le fait d’avoir 20 minutes de comédie et 2 minutes de drama à la fin, à la longue j’y ai perdu mon intérêt. Cependant, j’ai eu des échos que comme quoi la fin valait tout de même le coup d’œil, aussi, peut-être qu’un jour je le terminerai.
J’ai aussi abandonné Listeners en cours de route, et ce n’était pas de gaieté de cœur puisque j’avais énormément d’attentes pour cet animé co-écrit par Dai Sato qui a par le passé travaillé sur les scripts de Cowboy Bepop, Samurai Champloo et Ghost in the Shell entre autres ; et par Jin (ou anciennement Shizen no Teki P) grand créateur de la saga Kagerou Project. Si vous me connaissez ou si vous avez fait un peu attention aux différents thèmes du blog, je suis une énorme, immense, inconditionnelle fan du Kagerou Project et je voue donc une admiration sans nom à Jin.
C’est pourquoi j’ai été très déçue par Listeners qui pour moi n’avait rien de fou. Le personnage principal (dont je ne me souviens plus du nom), était vraiment oubliable et surtout inintéressant. Sa comparse m n’était pas beaucoup plus à mon goût, je n’ai pas réussi à m’attacher à elle, rien dans sa personnalité ne donnait envie en réalité.
Cet animé c’était un peu comme si un pseudo fan de la culture rock avait essayé de monter une histoire dessus avec des références Wikipedia, en somme ce n’était pas beau à voir. Le scénario n’avait pas réellement de sens, très fouillis et très répétitif.
Même au sens premier du terme c’était laid, la 3D était dégoûtante. L’unique point où Jin ne m’a pas déçue c’est sur la bande-son, mais on ne pouvait en attendre moins venant d’un compositeur de sa trempe.
C’est tout pour ce bilan, assez court je l’admets, des animés du printemps 2020. Encore une fois, je pense que ce n’est pas la meilleure saison que j’ai connue, je pense même que c’est l’une des pires, mais en creusant on pouvait trouver de quoi se mettre sous la dent.
La nouvelle saison a déjà commencé et pour le moment j’ai déjà eu l’occasion de visionner le premier épisode de The God of Highschool et de la deuxième saison de Re :Zero que j’attendais depuis un bail. Je compte aussi regarder Deca-Dence, Great Pretender, Bungo to Alchemist et Rent a Girlfriend. On se retrouve à la fin de l’été pour un nouveau bilan de saison !