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REVIEW – BILAN DES ANIMES DU PRINTEMPS 2020

Bonjour, bonsoir ! 

Après presque un mois d’absence me revoici avec un nouveau bilan des animés de la saison précédente ! Je l’avoue je suis un peu en retard, normalement cet article aurait dû sortir la semaine dernière mais bon… l’important c’est qu’il finisse par sortir n’est-ce pas ?

Honnêtement, j’ai trouvé que ce printemps on n’a pas forcément été très gâté seulement, COVID oblige il y a malheureusement eu énormément de reports donc forcément c’était une saison assez spéciale. J’ai quand même suivi 3 titres jusqu’au bout et, sans plus de mondanités, je vous laisse avec mes impressions. 

S’il y a bien un animé qui était très attendu pour cette saison, c’est bien Tower of God adapté du Webtoon sud-coréen éponyme crée et dessiné par SIU. L’animé a été produit par le studio Telecom Animation Film, filiale du groupe TMS Entertainment. 

TOWER OF GOD 神之塔
13 EPISODES – TELECOM ANIMATION FILM – 2020
Disponible sur Crunchyroll

Je ne me suis jamais réellement intéressée aux Webtoons, bien que j’ai commencé à en lire quelques-uns pendant le confinement (un peu comme beaucoup de gens) comme True Beauty ou Let’s play, je n’avais jamais lu Tower of God, je n’en avais même jamais entendu parlé bien que beaucoup s’accordent pour le désigner comme Webtoon le plus populaire depuis un certain moment. Ainsi, je donnerai uniquement mon avis sur l’adaptation animé et pas sur le Webtoon en lui-même puisqu’à l’heure actuel je ne l’ai toujours pas lu (et ce n’est pas dans mes projets pour être honnête). 

Sur le côté animation, je n’ai absolument rien à dire : c’est beau, même très beau, surtout au niveau des couleurs, je trouve que c’est extrêmement différent d’un animé à base japonaise et c’était très plaisant à regarder. Il en va de même pour les chara-design bien que d’après ce que j’ai pu voir ont subi quelques changements par rapport au Webtoon d’origine. 

Je tire aussi mon chapeau sur l’animation des combats, à l’épisode 1 j’avais des doutes parce que je trouvais ça pas top du tout, mais plus on avançait dans les épisodes et mieux c’était. 

Je sais qu’il y a énormément de gens qui ont réellement apprécié la bande-son de Tower of God, pour ma part je ne l’ai pas trouvé époustouflante. Certes, il y avait des pistes sympathiques mais pas assez pour sincèrement retenir mon attention et me dire « oh faut absolument que je trouve le nom de cet ost ».

En ce qui concerne l’histoire… Je crois que le mot pour résumer mon ressenti serait « meh ». J’avais tout de même énormément d’attentes, surtout après avoir lu le résumé. 

La légende raconte que quiconque parvient au sommet de la Tour de Dieu se voit exaucer n’importe lequel de ses souhaits, on en devient alors pareil au divin. 
Rachel représente tout pour Bam, un jeune garçon né dans les abysses de la Tour. Seulement, lorsque Rachel décide de l’abandonner afin de tenter de réaliser son rêve : voir les étoiles au sommet de la Tour, Bam se lance immédiatement à sa poursuite. Cependant, pour arriver au sommet, il est nécessaire de gravir les 134 étages de la Tour et de triompher de ses épreuves périlleuses, et parfois même mortelles.
 

L’univers avait l’air réellement captivant seulement, je pense que la mise en œuvre a sans doute fait capoter le tout. D’après ce que j’ai compris, il y a énormément d’informations disponibles dans les premiers chapitres du Webtoon qui ont laissé pour compte au détriment de la compréhension ce qui pourrait expliquer que le premier épisode est assez déroutant. 

En fait il y a un nombre incalculable d’informations que je n’ai pas saisi ou qui me sont littéralement passé au-dessus parce que je suis désolée mais c’était extrêmement mal expliqué. Arrivée à un certain point, je ne faisais même plus l’effort d’essayer de comprendre parce que c’était tout simplement incompréhensible. 

Sur toutes les épreuves je n’en ai compris aucune, sincèrement à chaque fois que les règles étaient expliquées je n’y comprenais strictement rien, j’avais presque l’impression que c’était Denis Brognart qui expliquait. Je pense que le pire c’était pour l’épreuve des épisodes 8-9 où les participants sont divisés en 2 équipes avec une cible mouvante ou je ne sais quoi, mes neurones ont grillé. 

Rien qu’au niveau du fonctionnement même de la Tour : les Rankers, les princesses de Jahad, le roi Jahad (c’est qui ???), les Réguliers et les Irréguliers ??? Pourtant je sais lire mais j’ai réellement eu l’impression que les informations nous étaient données en freestyle complet, et je sais que je n’ai pas été la seule à avoir ce ressenti. Il est possible que ça vienne du fait qu’apparemment le Webtoon est très dense, et que sur une série de 12 épisodes de 25 minutes chacun, ça puisse être difficile de tout condenser en gardant un minimum de cohérence. 
C’est quelque chose qui peut passer au format papier je pense, parce que forcément tu peux lire plus doucement ou t’attarder sur les explications pour bien les comprendre mais, et c’est là tout le challenge lorsqu’on décide de faire une adaptation animée, sur 25 minutes faut réussir à faire passer toutes les informations d’une seule traite. Si tu dois faire pause 15 fois dans ton épisode ou revenir en arrière 20 fois pour essayer de comprendre ce qu’il se passe c’est qu’il y a un problème. (Ou alors je suis peut-être juste complètement débile, c’est aussi une possibilité.)

J’ai passé plus de temps à me demander ce qu’il se passait plutôt qu’à réellement apprécier l’animé. Pour le coup, Tower of God aurait pu être un vrai coup de cœur si l’histoire avait été mieux raconté si j’ose dire. 

Même pour ce qui est des personnages, j’ai sincèrement eu du mal à m’attacher à Bam (Yoru). Encore une fois, je ne sais pas si ça vient de l’adaptation ou de l’histoire originale dans le Webtoon, mais je l’ai trouvé réellement fade. J’ai énormément de mal avec les personnages qui sont aussi simplets sans réel background. Bien que j’ai éprouvé un peu plus d’intérêt pour Khun, ce sont vraiment les personnages secondaires comme Anak, Endorsi ou encore Hatz qui ont retenu mon attention. 

Avec la fin du dernier épisode, j’imagine qu’il y aura sans doute une seconde saison, d’autant plus que le Webtoon est long et toujours en cours à l’heure qu’il est. Il est fort possible que je la regarde puisque je me dis que, peut-être, mes interrogations y trouveront réponses.

Mention spéciale aux titres d’ouverture et de fermeture écrits et interprétés par le groupe de KPOP Stray Kids, bien que je trouve l’animation de l’opening absolument ignoble : avoir Stray Kids pour son générique et faire un truc aussi moche c’est presque inadmissible. 

On continue avec un animé que je n’avais initialement pas prévu de voir, mais au final je me suis laissée embarquée par le synopsis assez… particulier : 

Shuichi Kagaya est un lycéen sans histoires jusqu’au jour où il devient capable de se transformer en « monstre mascotte ». Grâce aux capacités offertes par cette transformation incongrue, Shuichi parvient à sauver Claire d’un incendie. 
Cependant, Claire découvre son secret et menace Shuichi de tout dévoiler s’il n’accepte pas de l’aider à retrouver sa grande sœur. C’est ainsi que se forme notre duo de lycéen, autant au sens figuré qu’au sens propre puisque Claire découvre qu’elle peut entrer dans le corps transformé de Shuichi grâce à une fermeture éclair se trouvant dans son dos. Ceci leur permet alors de ne faire plus qu’un pour combattre, car Shuichi n’est pas le seul à posséder des capacités hors normes. Quel secret se cache derrière ces transformations ?

GLEIPNIR グレイプニル
13 EPISODES – PINE JAM – 2020
Disponible sur Wakanim

En lisant ce résumé, je me suis dis que ce serait dommage de passer à côté de cet animé. Est-ce que j’ai été déçue ? Oui et non.

Je dois avouer que les premiers épisodes étaient vraiment intenses et très accrocheurs, pour moi c’était le démarrage le plus fort de cette saison printemps 2020. 
Dès le premier épisode, on est directement pris dans l’histoire que l’on suit aux côtés de Shuichi qui comme dans la plupart des shonens en vogue de ces dernières années se retrouve un peu embarqué dans une affaire abracadabrantesque malgré lui.

J’ai beaucoup apprécié le personnage de Shuichi, il est un peu dans la même trempe que Kaneki dans Tokyo Ghoul (il partage d’ailleurs le même comédien de doublage, Hanae Natsuki). C’est le genre de protagoniste auquel on peut facilement s’identifier tout simplement parce qu’il lui arrive une chose épouvantable et qu’il le prend de la manière la plus humaine possible. Je sais qu’il y a pas mal de personnes qui ont du mal avec ce genre de personnages sous prétexte qu’il pleurniche trop ou qu’il n’agisse pas assez (je l’ai encore vu sur Twitter avec Gleipnir) mais au contraire, je trouve que ce sont les meilleurs personnages car ce sont les plus réalistes (surtout pour une histoire qui se passe dans le monde réel). 

De plus, le personnage de Shuichi ne reste pas indéfiniment passif, il finit par évoluer en prenant petit à petit conscience du pouvoir qu’il a reçu et de la charge qu’il implique. Ce que j’aime bien dans Gleipnir, c’est que le changement de Shuichi n’est pas brutal, mais il suit différentes étapes. Pour le coup, j’ai vraiment trouvé que l’auteur avait bien géré ce point, surtout sur les derniers épisodes lorsque Shuichi décide de vraiment prendre les choses en main pour découvrir la vérité que tous semblent lui cacher. 

En ce qui concerne Claire, j’ai eu plus de mal et j’ai vraiment l’impression que cela vient du fait que les mangakas masculins (sauf exceptions) ne savent réellement pas écrire de personnages féminins. 
Au début, je la trouvais vraiment intéressante, sûre d’elle, Claire sait ce qu’elle veut dès le premier épisode et elle est bien prête à tout pour arriver à ses fins. 

Pourtant au fil des épisodes, elle s’entiche de plus en plus de Shuichi, chose à laquelle je n’ai pas vu de réel inconvénient, mais ça la rend plus… fade ? Elle n’a presque plus que son nom à la bouche et l’indépendance dont elle jouissait au début finit par quasiment s’effacer. Ce que je trouvais cool chez Claire, c’est qu’elle savait ce qu’elle faisait et qu’elle ne reculait devant rien pour parvenir à ses fins, même si pour cela il fallait se servir de Shuichi. Et plus on avance, plus on ne comprend plus vraiment ce que Claire veut, c’est un peu un jour oui, un jour non. 

En plus de son attachement croissant pour Shuichi, cela peut être expliqué par les nombreuses révélations faites concernant sa grande sœur mais… ça reste assez bizarre. 

Si les premiers épisodes étaient incroyables, on peut dire que le rythme s’est quelque peu essoufflé par la suite. Attention Spoilers ! En effet à partir du moment où Claire et Shuichi se retrouvent dans la forêt à la recherche des médailles et qu’ils doivent former différentes alliances pour avancer, j’ai trouvé cet arc tellement ennuyeux ? Certes, il y avait de beaux combats mais j’étais bien contente qu’il se termine. 

Le dernier arc de l’animé était quant à lui beaucoup plus intéressant car il concernait les origines des transformations et on a eu un début de réponses sur pourquoi Shuichi s’est retrouvé dans ce bourbier. Malheureusement, l’animé ne fait que 12 épisodes, et il me semble qu’il retrace quasiment l’intégralité du manga à ce jour (il doit manquer 4 chapitres tout casser à partir de la fin du dernier épisode) ; il faudra donc attendre quelques années avant d’espérer avoir une deuxième saison. Je peux facilement dire que j’ai hâte de voir la suite de Gleipnir car le dernier arc m’a suffisamment hype. 

Seulement s’il y a bien un point que je ne suis pas impatiente de retrouver dans cet animé c’est bien la sexualisation à outrance des personnages féminins, et encore pire des personnages mineurs. Je trouve ça toujours hyper dérangeant de me dire que des bougres de 30 ans ou plus dessinent des gamines de 16 ans à moitié nue, c’est même méga glauque. Heureusement, ça se calme un peu au fil que les épisodes défilent, je ne sais pas si ça vient d’un coup de pression de l’éditeur qui a dit au mangaka de se calmer mais en tout cas c’était plus que voulu de ma part.

Sur l’aspect visuel, c’était très agréable à regarder : l’animé a été produit par le studio PINE JAM, pas réellement connu mais qui a fait un très bon travail. Au niveau de la musique, il y avait quelques soundtracks sympathiques mais rien de transcendant non plus. 

Dernier animé de cette liste et aussi celui que j’ai préféré : je garde le meilleur pour la fin. Brand New Animal abrégé en BNA est un animé produit par le studio Trigger (Promare, Kill La Kill, Kiznaiver etc…) et diffusé par Netflix.

BRAND NEW ANIMAL ビー・エヌ・エー
12 EPISODES – TRIGGER – 2020
Disponible sur Netflix

Dans un monde où cohabitent non sans mal, humains et animaux anthropomorphiques, Michiru une jeune humaine se transforme un jour en tanuki. Comme les animaux-humains sont persécutés par la race humaine, la lycéenne se réfugie à Anima City : un gigantesque complexe crée il y a 10 ans afin d’accueillir les mi-humains, mi-animaux. 
Elle y fait alors la rencontre de Shiro, un homme-loup qui exergue les humains. C’est à ses côtés que Michiru commence petit à petit à comprendre tous les enjeux qui entourent le mystère de ces hommes animaux. Seulement, une question subisiste : Comment Michiru s’est-elle transformée en femme-tanuki ? La réponse se trouve sans doute à Anima City. 

J’avais de grandes attentes compte tenu de mon amour grandissant pour le studio Trigger. Je n’ai pas été déçue sur le côté visuel, c’est le moins qu’on puisse dire, du grand Trigger. C’est beau, c’est coloré, c’est dynamique clairement un réel bonheur pour les yeux. 

L’un des points forts de cet animé c’est sans doute son chara-design. J’ai particulièrement apprécié la cohérence qu’ils ont gardé entre les formes humaines et les formes animales des personnages. Spoiler : Les formes Ginrou-sama de Shiro et Nazuna étaient tellement belles…. Franchement, BNA c’est un plaisir à visionner de ce côté. 

Niveau musique, j’ai adoré la bande-son. Une grosse mention spéciale cœur favori disque d’or à l’opening et l’ending qui sont tous deux excellents ; surtout l’ending qui fait littéralement partie de mes génériques de fermeture préférés désormais. 

Un peu comme pour Gleipnir, les premiers épisodes étaient vraiment captivants, j’en ai bingewatch un bon nombre et puis il y a eu une sorte de flottement vers le milieu de la série. Elle commence à reprendre du poil de la bête (le jeu de mot n’était pas voulu) à l’arrivée de Nazuna qui apporte de nouvelles questions sur l’univers de BNA et notamment sur la mythologie (j’adore ça). 

Les derniers épisodes étaient sympathiques mais un peu … rushed. Ce n’est pas que c’était mauvais, mais c’est juste que je m’attendais à un petit peu mieux au niveau du scénario et qu’il aurait sans doute fallut un ou deux épisodes de plus pour faire quelque chose de propre.

Surtout que je n’ai pas pu m’empêcher de voir une allégorie des combats raciaux de notre monde et le fait que SPOILER on justifie dans les derniers épisodes que les beastmen doivent être contrôlés pour pas qu’ils ne deviennent violents et que leur violence est due à une mutation génétique. En fait, au début de l’animé on nous présente vraiment le truc comme il y a 2 races différentes et le but est qu’elles se reconnaissent l’une et l’autre comme égales et puis au final on part sur un autre délire où en fait on nous dit que le seul moyen de rendre une race égale à l’autre c’est de lui transférer un sang génétiquement modifié ; niveau moral ce n’est pas ouf. 

Après cela reste mon interprétation parmi tant d’autres, peut-être que les scénaristes n’avaient aucunement l’intention de faire écho à des choses réelles et voulaient tout simplement faire une histoire complètement inventée. 

BNA reste un must watch et un de mes grands coups de cœur de cette année 2020. Croyez-moi, ça vaut le détour. 

Je précise que j’ai lâché Kakushigoto en cours de route parce que j’en avais un peu marre de l’humour qui très redondant dans cet animé. De plus, le fait d’avoir 20 minutes de comédie et 2 minutes de drama à la fin, à la longue j’y ai perdu mon intérêt. Cependant, j’ai eu des échos que comme quoi la fin valait tout de même le coup d’œil, aussi, peut-être qu’un jour je le terminerai. 

J’ai aussi abandonné Listeners en cours de route, et ce n’était pas de gaieté de cœur puisque j’avais énormément d’attentes pour cet animé co-écrit par Dai Sato qui a par le passé travaillé sur les scripts de Cowboy Bepop, Samurai Champloo et Ghost in the Shell entre autres ; et par Jin (ou anciennement Shizen no Teki P) grand créateur de la saga Kagerou Project. Si vous me connaissez ou si vous avez fait un peu attention aux différents thèmes du blog, je suis une énorme, immense, inconditionnelle fan du Kagerou Project et je voue donc une admiration sans nom à Jin.
C’est pourquoi j’ai été très déçue par Listeners qui pour moi n’avait rien de fou. Le personnage principal (dont je ne me souviens plus du nom), était vraiment oubliable et surtout inintéressant. Sa comparse m n’était pas beaucoup plus à mon goût, je n’ai pas réussi à m’attacher à elle, rien dans sa personnalité ne donnait envie en réalité. 
Cet animé c’était un peu comme si un pseudo fan de la culture rock avait essayé de monter une histoire dessus avec des références Wikipedia, en somme ce n’était pas beau à voir. Le scénario n’avait pas réellement de sens, très fouillis et très répétitif. 
Même au sens premier du terme c’était laid, la 3D était dégoûtante. L’unique point où Jin ne m’a pas déçue c’est sur la bande-son, mais on ne pouvait en attendre moins venant d’un compositeur de sa trempe. 

C’est tout pour ce bilan, assez court je l’admets, des animés du printemps 2020. Encore une fois, je pense que ce n’est pas la meilleure saison que j’ai connue, je pense même que c’est l’une des pires, mais en creusant on pouvait trouver de quoi se mettre sous la dent. 

La nouvelle saison a déjà commencé et pour le moment j’ai déjà eu l’occasion de visionner le premier épisode de The God of Highschool et de la deuxième saison de Re :Zero que j’attendais depuis un bail. Je compte aussi regarder Deca-Dence, Great Pretender, Bungo to Alchemist et Rent a Girlfriend. On se retrouve à la fin de l’été pour un nouveau bilan de saison ! 

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REVIEW – VRAC DU 12.06.2020 : ce que j’ai fait de mon confinement/mes révisions

Bonjour, bonsoir ! 

Ça en devient limite une tradition après une longue période d’absence mais sans surprise je reviens avec : un vrac. Le pire c’est que je voulais vraiment arrêter ce type d’article parce que je trouve que c’est trop pagaille mais… sans mentir la désorganisation c’est mon style de vie : chassez le naturel, il revient au galop. 

Du coup : je suis (enfin) en vacances et malgré mes révisions j’ai quand même réussi à regarder quelques trucs par ci par là. 

On va commencer avec les films qui sont au nombre de trois. Le premier que j’ai regardé, c’était au début du confinement, c’était La Plateforme, un film espagnol de Galder Gaztelu-Urrutia disponible sur Netflix. Il a attisé ma curiosité uniquement parce que tout le monde en parlait en bien sur twitter. Naïvement, je me suis dis que si on ne lui tarissait pas d’éloges sur les réseaux sociaux c’est que ça ne pouvait pas être mauvais : erreur de débutant. L’opinion de la majorité n’est pas toujours vérité ! 

Vous aurez pu comprendre que je n’ai pas du tout apprécié ce film, j’ai même eu l’impression de perdre 1 heure et 34 minutes de ma vie. 

Pourtant le pitch était plutôt prometteur : Dans le futur, des prisonniers sont détenus dans des cellules verticales. Ceux qui logent dans les cellules supérieures sont nourris, tandis que ceux des cellules inférieures meurent de faim. Goreng, un détenu fraîchement débarqué, va se battre pour changer le système. (Wikipedia)

Vous savez en fait c’est le genre de film qui se veut bien pensé mais dont l’exécution est mauvaise. Par exemple, il y a des scènes de gore… absolument inutiles ? Ça ne sert pas l’histoire et honnêtement c’est vraiment too much… En fait dans ce film c’est vraiment en faire trop pour en faire trop, y a pas de réel réflexion dans la réalisation. 

Au niveau de l’histoire, bien ce soit le genre de récit dont je sois friande, j’ai trouvé que le film se perdait tout seul. Enfin j’ai bien compris où le scénario voulait aller mais c’était juste très mal fait et assez plat à mon goût. Et puis la fin…. je n’ai même pas envie de m’étaler dessus, même après avoir lu les nombreuses théories et explications qui l’explique… sincèrement j’ai trouvé ça ridicule. 

En bref, c’est le genre de film à regarder pour rigoler et pas vraiment pour passer une bonne soirée. 

On passe ensuite sur un film d’animation : Les Enfants de la Mer réalisé par Ayumu Watanabe et adapté du manga de Daisuke Igarashi ( je ne l’ai pas lu). 

Ruka, jeune lycéenne, vit avec sa mère. Elle se consacre à sa passion, le handball. Hélas, elle se fait injustement exclure de son équipe le premier jour des vacances. Furieuse, elle décide de rendre visite à son père à l’aquarium où il travaille. Elle y rencontre Umi, qui semble avoir le don de pouvoir respirer sous l’eau, tout comme les animaux marins avec lesquels il peut d’ailleurs communiquer. Ruka est fascinée. Un soir, des événements surnaturels se produisent.  (Allociné) 

Au départ, j’aurais dû aller voir ce film au cinéma durant l’été dernier, mais au final ça ne s’est pas fait. Et je le regrette tellement parce que visuellement, Les Enfants de la Mer est un chef d’oeuvre, une perle rare. Je pense sincèrement que, juste en ce qui concerne le dessin et l’animation, c’est le plus beau film d’animation que j’ai vu. C’est tellement épuré, tellement détaillé : les scènes qui mettent en scène la mer et ses créatures sont à couper le souffle. Je pense à une scène qui arrive vers la fin du film, je vous assure que je n’ai jamais rien vu de si beau de ma vie ; j’oserais même dire que même mes yeux ne voient pas aussi bien que le détail dans le dessin de ce film. L’animation est d’une fluidité parfaite, que ce soit au niveau des personnages ou des éléments du décor. 

En fait avec Les Enfants de La Mer, il ne faut pas réellement s’attendre à une intrigue avec des twists, de vraies tenants et aboutissants. Je dirais plutôt que ce film est une expérience visuelle et sensorielle. Il se présente plus sous un ordre contemplatif où on apprécie juste ce qu’on regarde et qu’on ne va pas plus loin. Ça pourrait paraître rédhibitoire parce qu’à quoi bon regarder un film sans intrigue me diriez vous ? En soit, le film n’est pas vide : il y a une histoire mais c’est plus que le film ne se concentre pas dessus et en vérité ce n’est pas forcément ce qui nous intéresse. Comme je l’ai dit plus haut, il s’agit plus d’une magnifique pour les yeux et l’esprit. 

En ce qui concerne la partie répertoire, c’est le Studio 4°C qui s’est occupé d’animer ce film. Pour ne vous citer que quelques uns de leurs films : Amer Beton, Mind Game et Mutafukaz (en collaboration avec les studios Ankamas), qui sont là aussi des films avec une forte identité visuelle.

Du côté de la musique, ce que je n’avais même pas remarqué au début lorsque je voulais initialement voir ce film au cinéma c’est que la musique était composée par le grand Joe Hisaishi. Si son nom ne vous dit rien, il est l’homme qui a composé les musiques des films d’Hayao Miyazaki et de Takeshi Kitano (et par extension l’un de mes compositeurs préférés).
Bien entendu, Joe Hisaishi n’a pas failli à sa réputation pour la composition de la soundtrack des enfants de la mer, qui est splendide.
En plus de ça, on saluera la participation de Kenshi Yonezu (Peace Sign, Lemon, Uchiage Hanabi, LOSER…) pour le générique de fin du film, qui est lui aussi magnifique. 

Je ne saurais que dire de plus pour vous donner envie de regarder Les Enfants de la Mer, alors je vais tout simplement vous laisser avec le trailer qui m’a convaincue qu’il ne fallait pas passer à côté. 

Dernier film de la liste, encore de l’animation et encore un film que je devais aller voir au cinéma mais malheureusement ça ne s’est pas fait (merci les partiels). 

Depuis leur fondation par 2 anciens membres des studios Gainax (Neon Genesis Evangelion, Gurren Lagan, Médaka Box…), le studio Trigger fait parler de lui à chacune de ses productions. On se souvient tous du succès de Kill la Kill lors de sa sortie en 2013, et par la suite ils ont su nous offrir des animés visuellement impeccables (à l’histoire moins impeccable mais on leur pardonne). 

Hormis les films sur la license Little Witch Academia, Trigger n’avait jamais produit de longs métrages et on était énormément à en attendre beaucoup de Promare

Une énorme tempête de feu a dévasté la moitié des villes du monde, affaiblissant les hommes et donnant naissance à des mutants capables de manier le feu, les Burnish. 30 ans plus tard, un groupe de mutants terroristes, appelés les Mad Burnish, menacent de détruire de nouveau la Terre. Le seul rempart de l’humanité ? La Burning Rescue, une équipe de pompiers d’un nouveau genre qui vont entrer en collision avec les Mad Burnish.
Le film suit les aventures de Galo Thymos, la nouvelle recrue pleine d’ambition des Burning Rescue. Il est bien décidé à venir à bout des Mad Burnish et plus particulièrement de son leader Lio Fotia. 

On peut le voir rien que dans le teaser, mais visuellement j’ai pris une grosse claque. Les scènes de combat sont impressionnantes et c’est vraiment là où j’ai regretté de ne pas être allée le voir au cinéma parce que c’est vraiment quelque chose à voir sur grand écran. C’est haut en couleur (studio Trigger oblige j’ai envie de dire), ça pète de partout, c’est super dynamique sans être impossible à suivre. 

Si mes yeux se sont régalés, il en va de même pour mes oreilles puisqu’on retrouve l’illustre, l’immense, l’incroyable (ça se voit que c’est un de mes compositeurs favoris là ou pas assez ?) Hiroyuki Sawano (Shingeki no Kyojin, Ao no Exorcist, Owari no Seraph, Kill la Kill, Aldonah Zeo …) à la composition de l’OST. 

Vous l’aurez compris, sur la forme c’est un sans faute, mais est-ce qu’on peut en dire autant du fond ? 

Honnêtement, au niveau de l’intrigue en elle-même, il n’y a rien d’original. C’est du déjà vu mais ça a le mérite d’être plutôt bien fait donc pas besoin de tirer sur le scénario. C’est vrai que j’aurais bien aimé quelque chose d’un peu plus inédit mais je me dis qu’avec la qualité de l’animation (donc le budget qui va avec), il valait peut être rester sur quelque chose de plus classique.

Le seul « vrai » bémol que j’aurais à reprocher au film c’est que malheureusement le développement des personnages est assez rapide et même inexistants pour certains et c’est dommage parce qu’on s’attache vite à eux. J’ai mis « vrai » entre parenthèses parce qu’avec un film d’un peu moins de 2 heures, il est normal que certaines choses soient rushées. 

Promare mérite bien son succès et j’ose espérer que Trigger n’hésitera pas à nous offrir d’autres films à l’avenir !!! 

On continue avec la catégorie séries et j’ai un peu honte de le dire mais (pas du tout en fait) je n’ai regardé QUE des teen dramas.

Après ce que j’aime bien dans ce genre de séries, c’est que ça prend pas la tête, y a des petites histoires d’amours, des fois y a un petit aspect série policière/enquête donc c’est sympa à regarder durant les révisions. 

J’ai commencé par Never Have I Ever ou Mes Premières Fois en français, disponible sur Netflix. Ce qui m’a attiré c’est que le trio principal est composé de personnages féminins de couleur et : ça fait du bien. 

A peine remise d’un récent traumatisme, Devi retourne au lycée déterminée à se débarasser de vieilles étiquettes embarassantes et à devenir une vraie miss popularité. (Netflix)

La série est un feel-good qui se veut assez progressiste mais qui des fois fait un peu n’importe quoi, par exemple, il y a un personnage qui est uniquement là pour se cantonner à un cliché grossophobe. Ce n’est pas quelque chose que j’avais vu directement mais on me l’a fait remarqué sur twitter par la suite et c’est vrai que je me suis dis : aïe, c’était évitable ça.

Après il y a sans doute d’autres choses de ce genre que je n’ai pas vu, mais mis à part ça, j’ai trouvé que dans l’ensemble la série était plutôt bonne. Le thème principal qui est de vivre en tant qu’enfant issu de parents immigrés ou tout simplement d’une culture/religion différente dans une société occidentale blanche est plutôt bien abordé et je dois avouer que je me suis reconnue dans certaines scènes (Enfin c’était plutôt mon moi adolescent, pas mon moi actuel, enfin passons). 

J’ai eu énormément de mal avec le personnage de Devi. En fait, je trouve le personnage plutôt bien écrit car il est assez réaliste : Devi est un adolescente en quête de popularité et qui ne sait pas trop ce qu’elle veut, qui a du mal à allier ses traditions avec sa vie avec sa vie lycéenne américaine et qui fait souvent des crises. Et là où ils ont fait fort dans le côté réel du personnage c’est qu’effectivement Devi représente assez bien une jeune fille de 15 ans en crise identitaire et en crise d’adolescente mais ça la rend absolument insupportable. La manière dont elle agit est compréhensible mais aussi répréhensible. 

C’est une petite série 10 épisodes qui se regarde très rapidement, en 2 jours je l’avais terminée. Apparemment, Netflix a relancé pour une seconde saison que je regarderai sans doute parce qu’encore une fois « ça se regarde et ça fait passer le temps ». 

On continue avec une autre série disponible sur Netflix : Blood & Water. Je l’attendais assez car c’est une production sud-africaine avec un casting composé à 90% d’acteurs.rices noir.e.s. 

Une adolescente obtient son transfert dans le même lycée qu’une jeune fille qu’elle soupçonne d’être sa soeur, enlevée à la naissance 17 ans auparavant. (Allociné)

Je ne vais pas y aller par quatre chemins, j’ai été infiniment déçue par cette série. J’ai pas du tout réussi à accrocher au personnage principal. Puleng ne sait pas trop ce qu’elle veut, un jour elle veut empêcher son père d’aller en prison, un autre jour elle abandonne et puis au final elle change d’avis. 

Je crois que ce qui m’a le plus frustrée c’est que, vous savez dans les dessins animés ils essaient quelque chose pour trouver une solution à leur problème mais ils se font interrompre du coup au lieu de reprendre là où ils en étaient ils décident d’abandonner ? Bah, c’est exactement ce qu’il se passe dans cette série. A chaque fois qu’on est proche de trouver un nouvel indice, il y a un élément qui vient interrompre la recherche et au final on passe à autre chose et on en sait pas plus. 

Les personnages… En fait, c’est un peu le comble pour un teen drama parce que c’est un genre où, je trouve, il est important de s’attacher aux personnages mais dans Blood and Water c’est juste impossible ? Ils sont insupportables ou pas assez développés (ou alors à l’arrache), à la limite le seul qui est potable c’est Wade. 

La seule chose qui rattrape un peu la catastrophe c’est la bande-son et notamment le thème principal de la série. 

Enfin, la sérié est courte, trop courte, 6 épisodes dans lesquels il ne se passe pas grand chose, pour ne pas dire rien, et au moment où ça commence à bouger : la série s’arrête. 

Là aussi Netflix a renouvelé pour une seconde saison et … Honnêtement je ne sais pas si j’y jetterai un oeil parce que j’ai vraiment envie de savoir ce qui est arrivé à la soeur de Puleng mais si c’est pour encore se taper 6 épisodes ou plus de vide, non merci. 

La dernière série de la liste, et encore une fois disponible sur Netflix, n’est autre que Control Z, une série adolescente mexicaine. 

Quand un hacker se met à distiller les secrets les plus intimes des élèves du lycée, Sofia, une jeune fille solitaire mais observatrice, tente de découvrir son identité.

Encore une fois, rien d’original dans le synopsis, la série est un croisement entre Elite, Pretty Little Liars et Gossip Girl. Pas de quoi me rebuter au contraire, on me met une série lycéenne avec des histoires de secrets, meurtres et hacker moi je fonce tête baissée. 

Honnêtement, j’ai été agréablement surprise même si je ne m’attendais à rien. Les épisodes sont courts, environ 30-40 minutes, ce qui permet de progresser assez vite dans la série. En soit je n’ai pas grand chose à dire parce qu’en soit Control Z suit le schéma classique de tous les teen dramas qui sont déjà sorti avant lui et qui reprennent les mêmes thèmes. 

Néanmoins, gros bémol, à partir de l’épisode 6-7, la série perd tout intérêt. Le reveal de l’identité du hacker est … nul, je n’ai pas d’autres mots. Un reveal aussi important c’est censé nous choquer un minimum mais là… déjà je l’avais vu venir depuis l’épisode 2, et ensuite… en fait y a pas de réel matière ou de réel but derrière les agissements du hacker. Enfin si : il y en a un mais sincèrement c’est ridicule. 

Encore une fois, les personnages ne sont pas réellement attachants, à part Sofia et Javier, le reste… En fait, c’est un peu le problème des trois séries, les épisodes sont courts et la série aussi donc c’est impossible de développer plus de 2 ou 3 personnages et de les rendre intéressants/attachants. 

La fin de la série est … décevante même si de toute façon, j’avais déjà perdu tout intérêt à partir de l’épisode 6. La dernière scène est immensément prévisible et nous laisse sur un cliffhanger un peu claqué : on sait qu’il va y avoir une saison 2, pour quoi faire honnêtement je ne sais pas parce qu’il n’y a plus rien à raconter mais chez Netflix ils aiment bien racler le fond de la casserole jusqu’à ce qu’il n’y ait plus rien.

On termine cet article sur une bande dessinée que j’ai découvert grâce à son adaptation animée sur Canal +. Les Cahiers d’Esther est une BD écrite et dessinée par Riad Sattouf (L’Arabe du Futur) inspirée des histoires d’une vraie petite fille nommée Esther. 

On y suit les aventures d’Esther, chaque tome représente une année scolaire, qui nous raconte son quotidien plus ou moins banal avec ses mots et sa vision des choses. Pour le moment je n’ai lu que les 3 premiers tomes (le 5 vient de sortir, aïe mon porte monnaie), et j’ai vraiment adoré. C’est très intéressant de voir le monde avec les yeux d’un enfant de 10 ans (au début), Esther peut parfois se montrer très mature ou avoir des réflexions qu’on attendrait pas d’une enfant de son âge et ça contraste avec certaines fois où c’est son innocence qui l’emporte. 

Chaque planche aborde un thème, souvent propre à l’enfance comme l’école, les premiers amours, la famille, la naissance d’un nouveau petit frère. Cependant, comme l’auteur relate les histoires d’une vraie Esther qui existe réellement, on trouve aussi des sujets qui ont fait l’actualité comme les attentats, la manif du mariage pour tous, l’élection de Donald Trump etc… et tout cela bien entendu avec le point de vue d’Esther qui grandit au fil des tomes. 

Je vous conseille réellement de regarder l’adaptation proposée par Canal + parce qu’elle est franchement très bien réalisée, le doublage et l’animation sont top. Tous les épisodes de la première saison, qui adapte le premier tome, sont disponible sur Youtube et sur MyCanal. La deuxième saison est actuellement en cours de diffusion sur Canal +. 

ANIMES·review

REVIEW – BILAN DES ANIMES DE L’HIVER 2020

Bonjour, bonsoir !

Un article par semaine, j’avais dit, je m’y tiens ! (pour le moment) Bon honnêtement, aujourd’hui ce n’est pas vraiment un article super recherché que je vous propose, mais simplement un bilan des animés que j’ai regardé cet hiver. Ils sont au nombre de quatre et en vrai, je ne pense pas que cet article soit super utile, surtout qu’en regardant le calendrier, je vois que je suis bien en retard, mais j’avais envie d’en parler.

 

MAGIA RECORD : MAHOU SHOUJO MADOKA☆MAGICA GAIDEN
マギアレコード 魔法少女まどか☆マギカ外伝
13 EPISODES – SHAFT – 2020
Disponible sur Wakanim

Une rumeur raconte que les Puella Magi se rendent toutes à Kamihama. On dit que c’est là-bas qu’elles trouveront le salut.
Iroha Tamaki, une jeune Puella Magi, décide de s’y rendre. Elle a pour objectif de retrouver sa soeur Ui, qui a disparu. 

Le premier animé de cette liste est pour moi une énorme déception (on commence fort). Si vous ne le savez pas, je suis une grande fan de Mahou Shoujo Madoka Magica, c’est un de mes animés préférés et il est facilement dans mon top 5. Alors quand j’ai appris qu’il allait faire une « suite », j’ai sauté au plafond. 

Après avoir fait quelques recherches, parce que je n’avais aucune idée de ce qu’était Magia Record, j’ai pu constater qu’il s’agissait d’un jeu vidéo RPG disponible sur iOS et Android. Je n’ai pas forcément eu une bonne expérience avec les adaptations animés de jeux vidéos, surtout les jeux mobiles (même si des exceptions existent comme Shingeki no Bahamut) mais je me suis dis que bon, on reste tout de même sur la licence Madoka Magica donc ça ne peut pas être mauvais … n’est-ce pas ? J’ai eu tellement tort… et pourtant j’ai voulu y croire, jusqu’au bout, mais sincèrement cet animé c’était un pétard mouillé.

Bien entendu, il y a tout de même des points positifs. On retrouve SHAFT à l’animation, et tout comme pour Madoka Magica, on se retrouve avec quelque chose de très agréable à regarder (visuellement hein…). Bien que comparée à Madoka Magica, la qualité est moindre puisque ce n’était absolument pas le même staff qui a travaillé sur l’animation, ça faisait tout de même le taff. 

Au niveau de la représentation des sorcières, c’était moins spectaculaire que dans Madoka Magica. Ce que j’entends par là, c’est dans Madoka Magica, les sorcières « englobaient tout le cadre de l’écran », ça donnait un sentiment d’oppression et de se sentir tout petit face à la sorcière. Ce n’est pas vraiment le cas dans Magia Record où une partie du monde réel reste visible, et même si on a eu la possibilité de voir des sorcières très intéressantes au niveau de leur mécanique d’action sur ce spin-off, ce détail cassait tout de même l’ambiance. 

Et en fait, j’ai que ça à dire au niveau positif… L’idée de base pour le plot de cette saison était super intéressante, mais l’exécution a été catastrophique. 

Vouloir la salvation des Puella Magi, c’est un thème qu’on avait déjà eu l’occasion de voir dans Madoka Magica avec Homura, donc ça me paraissait logique de faire une « suite » avec l’idée d’une rébellion de Puella Magi. Cependant, c’était tellement lent. Mais lent, et en fait, on entre dans le vif du sujet uniquement à l’épisode 13. Les 12 autres épisodes sont juste v i d e s. Je veux  bien être gentille, il faut du temps pour l’exposition, mais 12 épisodes d’expositions c’est de l’abus. Et encore, ce n’est même pas une exposition de l’univers, c’est juste une présentation de personnages qui n’a pas de bout. 

Parlons-en des personnages, parce que pour moi, c’est un énorme problème de cet animé : il y en a trop. En fait, c’est là où tu vois que c’est tiré d’un jeu vidéo. Forcément, dans un RPG, t’as plein de personnages jouables, mais le truc c’est que quand tu transposes au format animé, il faut faire des choix, tu peux pas TOUT mettre et surtout pas sur 13 épisodes. Dans Magia Record, on avait un ou deux, voire trois nouveaux personnages à chaque épisode et ça donne des problèmes de rythme, t’as même pas fini de comprendre qui est le nouveau personnage de l’épisode 8 qu’il y a déjà 3 nouveaux personnages à l’épisode 9. On n’arrive pas vraiment à comprendre quels sont les différents liens entre les personnages, leurs motivations, limite leur intérêt dans l’histoire tout simplement ? On n’arrive absolument pas à s’attacher à eux, et ce qui est paradoxal, c’est que Iroha qui est tout de même censée être le personnage principal de l’histoire puisqu’on la suit depuis l’épisode 1 et complètement transparente. Elle se fait manger par les 938293729 autres personnages autour d’elle.
 

Et puisqu’on parle d’Iroha, même si on comprend petit à petit que l’intrigue principale va se concentrer sur la salvation des Puella Magi comme je l’ai dit plus haut, mais la quête de base, c’était : « Où est passée la petite soeur d’Iroha ? ». Elle nous gonfle avec pendant 13 épisodes, et au final on n’est pas plus avancé, on n’en sait toujours rien et j’ai trop le sentiment d’avoir été prise pour une idiote.
Le plus gros problème dans cet animé, c’est le scénario, il y a des problèmes de rythme, des trous dans l’histoire, des révélations qui sont faites alors que… pendant tout le long, tu pensais que tout le monde était au courant. Par exemple, on apprend uniquement à l’épisode 12 que les Puella Magi se transforment en sorcière si leur Soul Gem devient noire et qu’elles meurent si leur Soul Gem se casse. Quand j’ai vu ça, j’ai mis pause et je me suis dit « c’est une farce ? ». Pendant tout l’animé, t’as l’impression que tout le monde est au courant et au final t’as limite l’impression qu’ils te sortent un carton enfin de série avec un « AH OUI, AU FAIT » (c’est limite le cas, parce qu’ils exposent le problème avec un diaporama…. non ce n’est pas une blague).

Il y a aussi des trucs qui sortent complètement de nul part ? On nous montre dans la série que Iroha dispose d’une sorte d’alter-ego, super pouvoir, qui ressemble à une sorcière. La première fois qu’il fait son apparition, on est un peu perdu, mais on se dit que ça doit être une sorte de sorcière (c’est même ce qu’en dit Mami), et surtout qu’on n’en apprendra plus par la suite. Mais pas du tout ! Au dernier épisode, on apprend que ce truc se nomme « Doppel » (double en allemand pour ceux qui ont fait LV2 espagnol), et que Yachiyo aussi en possède un. A aucun moment, on t’explique ce que c’est, d’où ça vient. Après je me suis dis, peut-être que je suis complètement débile et qu’ils en parlaient dans Madoka Magica et j’ai oublié mais… non ? En faisant mes recherches, j’ai découvert que c’était la représentation du désespoir du Puella Magi qui a réussi à en prendre le contrôle et que en gros, c’est un power-up qui provient du jeu. Alors après peut-être que les scénaristes partaient du principe que si t’as regardé l’animé, t’as forcément joué au jeu, mais dans ce cas si t’as joué au jeu, t’as forcément regardé Madoka Magica avant donc quel intérêt de ne pas partir sur les bases de Madoka Magica et de nous faire patienter 13 épisodes pour nous annoncer quelque chose qu’on savait déjà ? Y a rien de cohérent dans tout ça et je me suis demandé ce qu’ils avaient foutu au scénario surtout avec Gen Uroboshi (Madoka Magica, Psycho Pass, Aldnoah Zero) qui pour moi est un génie niveau story-telling. 

Et là, j’ai enfin compris. En allant regarder la fiche technique de Magia Record (ce que j’aurais dû faire dès le début, mais je n’y ai même pas pensé), j’ai vu que ce n’était PAS Gen Uroboshi au scénario.

Gekidan Inu Curry, qui avaient participé à la conception graphique de Madoka Magica, est réalisateur et affilié à la composition de la série. Le problème, c’est que de base, ils ne sont PAS scénaristes. Le travail qu’ils avaient déjà accompli jusque-là, (que je respecte hein) ne concernait uniquement l’animation, les décors, les effets spéciaux. Ils touchaient donc pour la première fois au domaine scénaristique avec Magia Record, et ça se ressent. 

Il y a une autre absence qui s’est fait ressentir sur ce spin-off, c’est celle de Yuki Kajiura. J’en ai déjà parlé dans mon article sur Kimetsu no Yaiba, c’est une de mes compositrices préférées et cette fois-ci, je n’ai même pas eu besoin de regarder la fiche technique pour comprendre qu’elle n’avait pas participé à la conception de Magia Record, il suffisait de tendre l’oreille. Si j’aime autant l’univers de Madoka Magica, c’est en grande partie à cause de sa bande-son et là, c’était juste fade. Ils ont bien réutilisé quelques pistes de l’ost de Madoka Magica comme Sis Puella Magica, mais rien de bien fou.

En fait, cet animé aurait pu être bien, même très bien. L’idée de base méritait d’être mieux exploitée et j’ai juste un sentiment de frustration parce qu’il aurait mieux valu s’abstenir que de sortir cette pseudo-suite. Les caméos des personnages de Madoka Magica comme Kyoko, Sayaka ou encore Mami n’auront pas réussi à faire remonter mon intérêt.
Une seconde saison a cependant été annoncée, peut-être sera-t-elle meilleure puisque toute l’exposition a été faite dans cette première saison (enfin je l’espère), aucune idée. Je pense que j’y jetterai un coup d’oeil lorsqu’elle sortira mais si c’est au niveau de la première, je n’irai pas plus loin que les trois premiers épisodes. 

CASE FILE N°221 : KABUKICHOU 歌舞伎町のやつ / 歌舞伎町シャーロック
24 EPISODES – PRODUCTION I.G. – 2019
Disponible sur ADN

Kabukichô, côté Est de Shinjuku, aussi appelé le « quartier-lumière », est le théâtre d’affaires sordides… C’est ici que se trouve un « bureau d’enquête » dirigé par Mrs. Hudson et composé de détectives uniques en leur genre.
Watson est un docteur venant de se faire virer de l’hôpital où il travaillait, suite à un malencontreux accident. Il cherchera alors à rencontrer le détective Sherlock Holmes.

On passe maintenant à une semi-déception. C’était un animé que j’attendais beaucoup, tout comme le précédent, et même si j’avais été conquise par le premier arc, mon enthousiasme s’est essoufflé au fil de mon avancement. 

Kabukichou Sherlock a bien revisité l’œuvre de Conan Doyle en la rendant plus colorée et plus burlesque. Sur les premiers épisodes, bien que le schéma fût très répétitif, j’étais captivé par l’ambiance.
Les personnages de l’œuvre originale ont été remixé pour être plus extravagants et hauts en couleur, comme Mrs. Hudson ou Lestrade. Il en va de même pour le duo de Sherlock et Watson qui ont eu le droit à une nouvelle interprétation de leurs personnages d’origine. Ce n’est pas la première fois qu’une réadaptation des aventures de Sherlock Holmes et de ses personnages voit le jour et c’est loin d’être la plus mauvaise que j’ai vue, au contraire. 

L’animé s’est permis quelques libertés par rapport à l’histoire originale (heureusement), et la plus grande et qui m’a un peu désarçonnée au début, c’est le fait que Moriarty et Sherlock soient amis, tout du moins au début. J’avais un peu peur parce que pour moi, Moriarty est l’un des antagonistes les mieux écrits, et le rendre gentil j’aurais trouvé ça ridicule.

Comme je le disais au début, le premier arc est répétitif certes, mais pas pour le moins mauvais. Le fil rouge de cet arc n’est autre que le célèbre cas de Jack l’Eventreur qui, bien qu’il n’ait pas été abordé par Conan Doyle dans ses écrits, a fait l’objet de pastiches relatant l’affrontement de Sherlock Holmes contre le tueur en série. J’ai beaucoup aimé la revisite de cette affaire dans Kabukichou et je me suis même amusée à essayer de deviner l’identité du coupable (j’ai trouvé quasiment en même temps que Sherlock haha). 

Tout se passait bien jusque-là, et après la révélation de l’identité de Jack l’Eventreur s’en suit le deuxième arc. Et … à partir de ce moment, je me suis vraiment demandée si je regardais toujours le même animé. 

Pour commencer, cette seconde partie a mis énormément de temps à se mettre en place. Je crois qu’il y a eu au moins … 5-6 épisodes de remplissage qui n’avaient pas de réel intérêt. Alors oui, ils posaient les bases de l’intrigue qui allait constituer le second arc mais c’était lent, et parfois même inintéressant. 

Vers l’épisode 18-19, on commence enfin à entrer dans le vif du sujet et comprendre que Moriarty s’est transformé en génie du mal (on ne lui en demandait pas moins). On aborde alors pourquoi il est devenu ainsi et autant j’ai bien aimé ces épisodes parce que ça redonnait enfin du rythme à l’animé, autant j’ai pas du tout été convaincu par le traitement qu’ils ont fait de son personnage. 

En fait, c’est surtout par rapport à tout la fin de l’animé que j’ai commencé à être déçue. Ils n’ont pas fait de Moriarty et Sherlock des ennemis jurés, mais des amis qui comptent énormément l’un pour l’autre. Autant, je suis pour le fait de revisiter des œuvres mythiques, mais pour moi, on ne peut pas toucher au duel Sherlock/Moriarty. Ca reste personnel, mais ça m’a vraiment laissé un goût amer en terminant l’animé en voyant ce qu’ils en avaient fait. 

Après ça reste un animé super divertissant, et ça regarde très vite, mais je n’arrive pas à passer au-dessus de la déception qu’a été la seconde partie pour moi.

MY HERO ACADEMIA 僕のヒーローアカデミア
25 EPISODES – BONES – 2019
Disponible sur ADN

Le monde des Vilains vacille et menace de basculer dans une guerre totale maintenant qu’All Might s’est retiré. Shigaraki, à la tête de l’Alliance des Super-vilains se prépare à affronter Overhaul, chef yakuza, pour prendre le contrôle total des ténèbres. Pendant ce temps-là, Deku est à nouveau empêtré dans un stage dangereux et se démène pour rester au niveau de Mirio, en terminale à Yuei.

On change totalement de registre et on passe à un animé qui ne m’a pas déçue cette fois-ci. La dernière fois que j’ai parlé de My Hero Academia c’était pour faire un bilan de la 3ème saison, et mine de rien ça remonte à loin. Elle m’avait laissé une forte impression et j’avais vraiment envie de connaître la suite (lire les scans ? hein quoi ?), du coup, j’attendais cette nouvelle saison avec impatience. 

Je n’ai absolument pas été déçue, la première partie de la saison avec l’arc Eri, je l’ai sincèrement trouvé excellente. Le combat de Mirio est l’un des meilleurs que j’ai pu voir de la série depuis que j’ai commencé et ensuite celui de Midoriya, j’en suis restée bouche bée. L’animation s’est clairement améliorée depuis le début de la série et ça le rend encore plus addictif. 

En commençant My Hero Academia en 2016, je ne m’attendais pas à ce qu’un jour l’histoire prenne un tournant aussi sérieux et sombre. C’était déjà le cas avec la saison 3, mais ça s’est bien confirmé dans cette saison 4 qu’on ne rigole plus et le changement d’ambiance progressif me fait encore plus aimer My Hero Academia. 

Pour ce qui est de la seconde partie qui était un peu plus chill, contrairement à beaucoup de personnes je l’ai tout autant adoré. Au début, je ne comprenais pas réellement l’utilité du personnage de Gentle Criminel, mais après avoir vu son passé, j’ai compris que l’auteur avait voulu montré ce que Midoriya aurait pu devenir s’il n’avait pas croisé All Might ce jour là.

En parlant de Midoriya, je suis vraiment impressionnée par l’évolution de ce personnage, et je pense que c’est un de mes protagonistes de shonen favori à l’heure qu’il est. Maintenant qu’il est bien conscient que c’est « à son tour » de prendre la relève de son mentor, je suis pressée de voir comment il va poursuivre son chemin, surtout en sachant qu’il est devenu le porteur du One for All littéralement par hasard. 

Toute la partie sur le festival culturel m’a réchauffée le coeur, j’étais trop contente de voir toute la classe 1-A faire des trucs de vrais lycéens et aussi de voir Eri enfin réussir à sourire. J’ai aussi adoré la chanson Hero Too du concert, je pense que c’est un de mes passages préférés de cette saison, ça m’a trop redonné la pêche lorsque j’ai eu fini l’épisode. 

Bien entendu, la fin de la saison nous laisse sur une très forte envie de savoir la suite, on voit les premières conséquences de la retraite d’All Might. La scène post-credit était un cliffhanger très bien maîtrisé puisqu’après l’avoir vu, je me suis directement jetée sur les scans (bon je n’ai pas beaucoup avancé depuis mais j’y compte bien). 

My Hero Academia continue son chemin et parvient très bien à s’imposer sur la scène du shonen, et pour moi, cette saison était encore une fois excellente. Je vais continuer la suite au format papier en attendant que la 5ème saison (qui a déjà été annoncée) voit le jour. 

HAIKYUU!! TO THE TOP ハイキュー!! TO THE TOP
13 EPISODES – PRODUCTION I.G. – 2020
Disponible sur Wakanim

Après leur victoire triomphante sur Shiratorizawa lors du tournoi inter-lycée régional, les corbeaux de Karasuno préparent leur envol pour le championnat national. 

Enfin, le dernier animé de ce bilan n’est autre que celui que j’attendais le plus. J’avais un petit peu lu le manga (jusqu’au match contre Inarizaki) et il me tardait tant de voir la suite de Haikyuu.
Alors j’ai un peu été surprise par le changement de chara-design au début, je ne m’y fais toujours pas d’ailleurs parce que j’étais vraiment attachée à l’ancien, mais il faut avouer qu’il reste très beau et qu’il correspond bien au style de dessin de Furudate. 

Honnêtement, je n’ai pas grand chose à dire sur cette saison parce que je l’ai tout simplement adorée. J’étais impatiente de voir l’arc du camp d’entraînement de Shiratorizawa parce que ça représente un passage important dans l’évolution tactique et personnelle d’Hinata. 

J’ai adoré le match d’entraînement contre Dateko, que j’avais complètement oublié, de voir que Karasuno a autant évolué, ne serait-ce qu’au niveau des dynamiques entre leurs joueurs, de les voir maintenant au tournoi national, j’en serais presque émue (non, en vrai, je le suis, je les considère tous comme mes enfants). 

Le seul point négatif, c’est de nous avoir coupé sur le début du match contre Inarizaki, c’en est presque criminel. Heureusement que la seconde partie de la saison arrive en juillet parce qu’attendre Haikyuu, c’est presque devenu un mode de vie. 

C’est vraiment l’un des seuls animés qui me met autant de bonne humeur quand je le regarde, je le conseille absolument à tout le monde même si les mangas de sport ou même le sport en général vous rebutent. 

C’en est fini de ce bilan d’hiver, il y a beaucoup d’animés qui sont sortis durant cette saison, mais que je n’ai pas eu le temps de regarder comme Keep Your Hands Off Eizouken ou Toilet Bound Hanako-kun qui avaient l’air excellent. Je compte bien entendu les regarder ultérieurement et on verra si j’en parle ici.

A peine cet article est sorti, que la nouvelle saison d’animés est déjà commencée. Je ne compte pas faire d’article « premières impressions » (parce qu’honnêtement, je trouve ça chiant), mais sachez que cette saison, j’ai décidé de suivre : Tower of God, Gleipnir, Kakushigoto, BNA, Listeners et Fugou Keiji Balance.
Après, si vous voulez savoir ce que je pense de tout ça vous pouvez toujours me suivre sur mon twitter ! On se retrouve dans quelques jours pour un nouvel article et n’oubliez pas, prenez soin de vous et restez chez vous !